Nourrir Les Hommes
Analyse sectorielle : Nourrir Les Hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jajaa • 28 Mai 2015 • Analyse sectorielle • 1 261 Mots (6 Pages) • 793 Vues
Chapitre 2 Nourrir les hommes
Introduction :
La question de l'alimentation de tous les êtres humains est loin d'être définitivement réglée, même si la production agricole ne cesse de croître à l'échelle mondiale. Plus d'un milliard d'individus souffrent de la faim et la croissance démographique à venir laisse craindre une aggravation de la situation. A ce constat s'ajoute un autre plus récent, celui de l'obésité dont souffre 400 millions d'êtres humains. La sécurité alimentaire, c’est mettre à disposition suffisamment de nourriture pour les hommes (2 500 kcal/j), la sûreté alimentaire, c’est mettre à disposition des hommes de la nourriture saine et de qualité. L'alimentation est un enjeu réel du développement durable, et pose la question d'une agriculture durable.
Quelle agriculture doit être mise en place pour répondre aux besoins de tous les hommes, en quantité mais aussi en qualité ?
I/ Le Brésil, « ferme du monde » ?
A/ Un géant agricole qui ne parvient pas à nourrir l’ensemble de sa population :
Question de la partie A de l’étude de cas.
Le Brésil est devenu ces dernières années un véritable géant agricole. Il est devenu un grand producteur (café, sucre, soja) et un grand exportateur. Une production qui lui permet d’obtenir dans les chiffres une sécurité alimentaire pour l’ensemble de sa population (la production est supérieure à la consommation).
Le Brésil possède également une réserve importante de terres, 106 millions d’hectares, hors défrichement et conversion des pâturages, seraient encore disponible pour l’agriculture, soit trois fois la surface agricole française.
Cependant, il faut nuancer ce propos. En effet, de nombreuses populations subissent une malnutrition au Brésil, notamment dans les régions du Nord et du Nordeste. Le pays possède une agriculture à deux vitesses.
B/ Deux agricultures dans un seul pays :
Questions de la partie B de l’étude de cas
La terre est un problème au Brésil. Le mouvement des sans terres (MST), est un mouvement de population qui vont avoir tendance à créer des fronts pionniers sans autorisation. Le problème de la terre est sujet à beaucoup de tensions au Brésil.
Le passage à une agriculture productiviste s’est fait à partir des années 1970 grâce à la modernisation (mécanisation, engrais, pesticides). Une recherche du profit qui ne se fait pas sans conséquence sur l’environnement, notamment par l’intermédiaire des fronts pionniers.
La construction d’un front pionnier :
L’utilisation de l’irrigation, dans le Nord du pays, ne peut se faire qu’avec des investissements lourds et coûteux, ce qui entraîne une nouvelle fois, une agriculture à deux vitesses.
L’agriculture d’exportation, notamment pour le soja, a permis le développement important des principaux ports de commerce brésilien : Santos, Paranagua, Itajai, Tubarao.
Le déboisement avance de manière importante en Amazonie, les différences de rentabilité entre les producteurs posent la problématique d’une agriculture durable pour le Brésil.
C/ Vers une agriculture durable ?
Questions de la partie C de l’étude de cas.
Le commerce équitable est une alternative intéressante. Il permet à des petits producteurs d’avoir une porte ouverte sur le marché mondial, à un prix de revient intéressant. Il se développe dans la région du Nordeste. Néanmoins, celui-ci reste limité, 1% seulement du commerce mondial.
Le Brésil est un des 5 plus grands utilisateurs d’OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). Point positif : meilleur combat de la culture sur les insectes, les champignons, pousse dans des endroits arides. Point négatif : conséquences sur la santé, pilotage par les grandes firmes au détriment des petits producteurs, concentration sur le non-alimentaire (soja, maïs pour le bétail, coton pour l’industrie textile).
Le Brésil est le leader mondial des biocarburants. Mais cela a un revers. En effet, toute la culture de la canne à sucre pour cette utilisation vampirise des terres, elles ne sont pas utilisées pour la production alimentaire.
L’essor de l’agriculture bio semble assurer une meilleure vie aux paysans concernés et une agriculture plus respectueuse de l’environnement.
Le Brésil comme « ferme du monde » ? Oui car production agricole importante, supérieure à la consommation, bonne place dans le commerce mondial. Mais, persistance insécurité alimentaire, à cause importance de l’exportation. Nourrir sa population
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