Meurtres
Étude de cas : Meurtres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Mai 2013 • Étude de cas • 544 Mots (3 Pages) • 982 Vues
414 meurtres ont été recensés en 2012.
Le nombre de meurtres à New York est tombé en 2012 à son plus bas niveau depuis 50 ans, atteignant un taux par habitant nettement inférieur à celui d’autres grandes villes américaines comme Chicago, Washington, Philadelphie ou Detroit.
Au total, 414 meurtres, dont 237 par arme à feu, ont été comptabilisés à la date du 28 décembre, soit une baisse de 19% par rapport à l’an dernier (515) et cinq fois moins qu’en 1990, s’est réjoui le maire new-yorkais Michael Bloomberg, soulignant que sa ville de 8,2 millions d’habitants était la «plus sûre» des grandes villes américaines.
Le nombre des meurtres est le plus bas depuis 1963, première année où la ville a commencé à compiler ces données, a précisé M. Bloomberg lors d’une cérémonie en l’honneur des nouveaux policiers new-yorkais. «Le précédent record remontait à 2009, avec 471 meurtres. Il est clair que nous allons le battre et largement», a-t-il insisté.
«Si nous avions le taux de meurtre de Washington, plus de 1.100 personnes auraient été tuées» en 2012, a-t-il comparé. «Si nous avions le taux de meurtre de Chicago, il y aurait eu plus de 1 400 meurtres (...) celui de Philadelphie, plus de 1 700 (...) celui de Baltimore plus de 2 870 et celui de Detroit près de 4 400», a-t-il déclaré.
Washington pourrait aussi battre un record
Chicago (2,7 millions d’habitants) a passé cette semaine la barre du 500e meurtre pour 2012, mais globalement le taux d’homicides a baissé ces dernières années dans de nombreuses grandes villes américaines. La capitale Washington (617 000 habitants) surnommée «capitale des meurtres» au début des années 90, pourrait aussi cette année battre un record, avec moins de 100 meurtres (contre 474 en 1990).
Le nombre des meurtres à New York en 2012 est cinq fois moindre qu’en 1990, quand 2.245 meurtres avaient eu lieu selon M. Bloomberg. Les archives de la police donnent un chiffre légèrement différent de 2 262 meurtres cette année-là. Les homicides avaient commencé à baisser de façon spectaculaire à New York sous le double mandat de Rudolph Giuliani (1994-2001), et sa politique de «tolérance zéro», y compris pour les actes mineurs de délinquance.
L’amélioration des statistiques pour 2012 touche également les fusillades : 1 353 en 2012, contre 1 608 l’an dernier. En 1994, a rappelé Michael Bloomberg, 4 411 fusillades avaient été rapportées dans la ville. Le maire avait déjà souligné la semaine dernière que la population carcérale de New York avait chuté d’un tiers de 2001 à 2011, parallèlement à la délinquance, pour s'établir à 474 détenus pour 100 000 New-Yorkais en 2011. Il avait expliqué ce succès par de meilleures stratégies de prévention.
Le chef de la police Ray Kelly a souligné vendredi que quelque 8 000 armes étaient saisies chaque année à New York. Mais, soulignant que les meurtres par armes à feu avaient encore tué cette année 237 New-Yorkais, M. Blommberg a affirmé qu’il y avait encore trop d’armes illégales dans la ville. M. Bloomberg est un fervent partisan d’une réglementation plus stricte des armes à feu.
Et il a également profité vendredi
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