Commentaire littéraire : L’Etranger d’Albert Camus, la scène du meurtre
Mémoires Gratuits : Commentaire littéraire : L’Etranger d’Albert Camus, la scène du meurtre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 15 Avril 2013 • 339 Mots (2 Pages) • 2 110 Vues
Commentaire littéraire :
L’Etranger d’Albert Camus, la scène du meurtre
Albert Camus est un auteur du XIXème siècle appartenant au mouvement littéraire de l’absurde, qui décrit le non-sens de l’existence humaine et l’étrangeté de l’homme, comme Jean-Paul Sartre par exemple, où encore Ionesco. Il écrivit entre autre La Chute, La Peste et bien sûr L’Etranger, publié en 1942, qui raconte la vie d’un homme étranger à lui-même, aux autres et à la société et qui va être condamné pour meurtre. Nous sommes ici en présence d’un extrait de cette œuvre relatant la scène du meurtre d’un Arabe par le personnage principal nommé Meursault.
En quoi cette scène de meurtre est-elle tragique et absurde ?
Dans un premier temps, nous étudierons l’aspect tragique et dramatique de la scène, puis nous analyserons la portée absurde de l’acte de Meursault.
Tout d’abord, nous pouvons constater que cette scène a tout d’une scène de tragédie dramatique. En effet, le soleil, sa chaleur et sa lumière sont omniprésents dans cet extrait : « toute une plage vibrante de soleil », « La brûlure du soleil », « les cymbales du soleil ». Or le soleil, répété huit fois dans le texte, a dans de nombreux genres et notamment dans le théâtre, une portée tragique qui est comme une annonce de ce qui va s’ensuivre. Sa chaleur étouffante et sa lumière éclatante ont une connotation négative et malsaine, et ces mêmes facteurs qui vont pousser Meursault à commettre un crime : l’aveuglement par la lumière, l’étourdissement par la trop forte chaleur, la sueur qui coule dans ses yeux vont provoquer chez lui une impulsion qu’il ne pourra contrôler. Le champ lexical des armes se mêle à celui de la lumière et ajoute à l’ambiance déjà sombre du texte une certaine froideur : « la lumière a giclé sur l’acier », « longue lame étincelante », « glaive éclatant jailli du couteau ». Ce sont les reflets du soleil sur le couteau de l’arabe qui vont causer à Meursault une souffrance qui lui fera perdre le contrôle de ses... [continue]
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