Les villes en France : inégalités entre villes, inégalités dans la ville

En introduction, souligner que le territoire français est très majoritairement sous influence urbaine ; les disparités et déséquilibres de son espace dépendent ainsi étroitement des inégalités liées aux villes, entre elles, et à l'intérieur de celles-ci.  

La France a connu une urbanisation tardive, car la France avait une très forte tradition agricole. Il faut attendre les années 1930 pour que la population urbaine dépasse la population rurale. 82 % des Français vivent aujourd’hui dans une aire urbaine. L'urbanisation continue toujours à augmenter aujourd'hui.

Une ville est un espace entièrement bâti dans lequel on ne trouve pas (ou très peu) d'activités agricoles, avec plus de 2 000 habitants.

I) Les inégalités entre villes

A) L'armature urbaine : Un réseau urbain dominé par Paris

Paris est une ville monde de rang alpha, c'est une ville extrêmement importante qui fait partie de l'archipel métropolitain mondial : on parle de macrocéphalie parisienne, c’est à dire que le développement disproportionné de la ville la plus grande déséquilibre la hiérarchie urbaine sur le territoire. Ainsi L’agglomération parisienne concentre près de 20 % de la population française, mais connaît néanmoins une faible croissance aujourd’hui.

Paris est en effet, le lieu de la concentration du pouvoir politique, des lieux de décisions économiques, médias, de nombreux lieux de recherche et vie culturelle : c’est la seule métropole du territoire avec un rayonnement mondial.

B) Les dynamiques urbaines

À part Paris, en France, il y a une vingtaine de villes dont la population oscille entre 500 000 et 2 millions d'habitants, dont les métropoles voulues par l'aménagement du territoire : Lille, Metz, Strasbourg, Nancy, Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes. Ces villes de moindre importance que Paris joue malgré tout un rôle essentiel dans cette France urbaine. Elles connaissent cependant des différences en matière de croissance : on retrouve une forte croissance urbaine aujourd’hui dans les régions du Sud et de l’Ouest et une faible croissance urbaine dans le Nord et l’Est anciennement industriels (à l’exception des grandes villes comme Lille et Strasbourg).

Les métropoles régionales (Lyon, Marseille, Grenoble, Toulouse,) ont su renforcer leur attractivité avec des fonctions internationales, des programmes de rénovation des centres-villes et de nouvelles activités en lien avec la haute technologie ; de mieux en mieux insérées dans l’espace européen. Ces métropoles renforcent en effet leur attractivité par une bonne desserte par les réseaux de transport (forment des hubs).

On peut donc parler de métropolisation qui est le phénomène de concentration de la croissance de la population et des pouvoirs (fonctions de commandement) dans les plus grandes villes, les métropoles. Mais ce processus de métropolisation renforce les inégalités territoriales et aussi à l’intérieur des villes.

II) Les inégalités dans la ville

A) Du centre-ville à la commune rurale périurbaine : la structure d'une

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