Les Territoires et les sociétés sont inégalement vulnérables face au risque.

Les Territoires et les sociétés sont inégalement vulnérables face au risque.

Les différents territoires sont inégalement vulnérables face aux risques. Mais quelles sont les raisons de cette inégalité? Dans ce développement construit, en nous appuyant sur l’exemple du Bangladesh, nous examinerons d’une part les différents risques face auxquels se trouvent ces communautés et la façon dont leur position géographique augmente le risque, ensuite, dans une seconde partie nous expliquerons comment la situation économique d’un pays réduit ou augmente les risques de catastrophes.

La position géographique du Bangladesh, c'est-à- dire, au sud de l’Asie, ainsi que son environnement fluvial laisse ses habitants, ainsi que son territoire exposés à plusieurs types d'aléa. Le sud du pays se retrouve face au cyclones et au climat de mousson venant de la mer. Au nord, c’est la fonte des neiges de l’Himalaya due au réchauffement climatique, qui génère de fortes précipitations. Sans compter que le territoire est très plat et sans reliefs, l'érosion et les inondations font encore plus de dégâts. D'après l’article du journal Outre-Terre en 2013, 20 à 25% du territoire serait submergé pendant la période des moussons, menant ainsi le sols à la salinisation, en particulier les zones agricoles, et rendant en effet les sols infertiles.

La densité de population du Bangladesh est très forte, c’est a dire 1 176,04 habitants / km² d'après le site PopulationData.net, de plus, le tiers de la population est sous le seuil de la pauvreté et partir a l’etranger coûte très cher. La grande majorité des migrants se déplacent à proximité, ne restant qu’un court temps avant de rentrer chez eux. Le pays voudrait rehausser les digues sur les zones côtières mais cela est au-dessus de leur budget, le Bangladesh est en outre un des pays les plus pauvres du monde. Ainsi, lors de la cop 27, le pays s’est mobilisé pour appeler à une limitation de l’augmentation du réchauffement climatique une fois de plus ainsi qu’un doublement des fonds financiers de la part des pays développés.

Le Bengladesh est un exemple pour prouver que la position géographique d’un pays, sa situation économique ainsi que sa densité de population ont en effet un rapport avec le niveau de risques auxquels celui-ci se retrouve.

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