Les Sorcières De Salem
Commentaires Composés : Les Sorcières De Salem. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Février 2014 • 2 685 Mots (11 Pages) • 2 063 Vues
Les sorcières de Salem
Depuis des siècles, la sorcellerie a toujours fasciné les gens. Qui n’a jamais rêvé de devenir invisible ou de faire apparaitre des lingots d’or, un objet précieux ou de faire tomber follement amoureux l’être tant convoité? J.K Rolling a su explorer cette avenue il y a quelques années, en écrivant le livre d’Harry Potter. Ce livre est devenu un « bestseller » mondial, en quelques semaines seulement. Cependant, il y a quelques siècles, ce fut un sujet beaucoup plus sérieux. Les autorités de l’époque traitaient chaque cas de sorcellerie très sévèrement, et pour purifier leur âme, il n’y avait qu’une seule issue pour eux, la peine de mort. La ville de Salem fut tristement célèbre à une certaine époque pour ces nombreux procès de sorcellerie. Une hystérie collective s’empara de cette petite ville, ce qui provoqua une pléiade d’arrestations envers des habitants faussement accusés.
Pour débuter, j’aimerais vous parler du contexte socio-historique dans lequel l’hystérie collective de cette ville s’est développée. Par la suite, je vais vous faire une brève description des opposants et des adversaires qui ont contribué à cette persécution sociale. Je vous expliquerai, ce en quoi Cotton Mathers et les jeunes filles du révérend furent les instigateurs de ce complexe fléau. Ensuite, je vais aborder les enjeux de ces procès envers ces personnes injustement accusées, ainsi que des répercussions que ces exécutions ont entrainées dans la petite population de cette ville. Je vous expliquerais le changement d’opinion que les gens ont eue envers la religion et par le fait même envers le puritanisme. L’importance de la vérité dans une société puritaine est très importante.
Contexte socio –historique Sorcière de Salem
Salem, ville située au nord de Boston, dans l’état du Massachusetts fut jadis dirigé par l’Angleterre. William Phips, fut proclamé en mai 1692, gouverneur officiel du Massachusetts. Salem connut une expansion considérable avec l’arrivée de plusieurs immigrants. L’exode des fermiers dans les terres avoisinantes à la ville devient alors nécessaire. Salem Farm, fut ainsi créé. Salem Farm, était composé en majorité de fermiers. Les résidents de cette ville se sentaient cependant exploité et négligé par la ville mère, puisque malgré de nombreuses demandes, la ville n’avait au départ aucune église et aucun pasteur. Les premiers pionniers de la nouvelle ville furent des fermiers qui avaient des pratiques religieuses extrêmement conservatrices envers l’église. Ils pratiquaient et prônaient le puritanisme , ce qui provoqua des tensions envers les fermiers de Salem Farm et les citoyens de Salem. Par conséquent, ces tensions n’aidaient pas à bâtir une ville sereine et prospère. Après plusieurs tentatives, les habitants de Salem Farm réussirent à convaincre un révérend de venir s’installer dans leur ville. Le révérend Parris s’installa dans leur ville avec son épouse, sa fille Betty, 9 ans; sa nièce Abigaïl Williams, 11 ans; et leurs 2 serviteurs originaires des Caraïbes, John Indian et sa femme Tibuba. Le révérend arriva dans une ville avec un climat oppressant, créé par les multiples batailles et querelles qui hantaient la ville depuis quelques années.
À cette époque, l’église est dans une phase de colonisation. Malgré leurs propres croyances et coutumes, les indiens devaient être assimilés à l’église et ceux-ci devaient s’y conformer. La peur de la guerre se faisait sentir dans toute la population, ce qui a créé des tensions entre eux, l’église et par conséquent la population chrétienne de la ville. Ce climat malsain est lourd pour la famille du révérend.
La fille du révérend, Betty et sa nièce Abigail ont commencé à agir subitement de façon étrange. Elles crient, hurlent, aboient, sont prises de convulsions, courent à 4 pattes. Les symptômes ne cessent de s’accroitre. Ils sont tous plus étranges les un des autres. De plus, la fille de la famille Putnam, Ann, présente les mêmes symptômes que les filles du révérend. Après une consultation, avec le médecin du village. Le médecin ne peut expliquer médicalement ce qui se passe avec les filles. Ils n’ont plus d’autre choix que de conclure à l’ensorcèlement. Les commères avides d’informations ont fini par aller demander directement aux filles ce qui leur arrivait. Les filles sous la pression, on finit par leurs avouer qu’elles avaient assisté à une séance de sorcellerie et que Tibuta était la coupable de leurs maux. Suite à ces révélations, la rumeur s’est vite répandue à travers tout le village. Le révérend n’avait plus le choix, il fallait blanchir la réputation de ces familles influentes et il fallait avoir une explication à ces comportements bizarres.
Les adversaires en présence
Des conclusions d’envoutement, ou l’ensorcèlement des jeunes filles furent l’option envisagée par les familles. Pour commencer, les jeunes instigatrices, amusées par la situation, n’ont pas hésité à mettre la faute sur une cible facile : Tibuta. Le révérend Parris avide de pouvoir s’était donné comme mission d’éradiquer les sorcières du village de Salem. Il n’en fallait pas moins, pour partir le bal et que d’autres accusations gratuites ne suivent.
Cotton Mathers, qui était une personne très influente de l’époque. N’a pas hésité à se prononcer sur le fait que la population changeait et que selon lui, le fait que la société devenait plus mercantile, cela annonçait évidemment la fin du monde. De plus, pour enchérir ces propos, il n’a pas hésité à donner aux gens des signes précurseurs, ce qui provoqua de l’angoisse, et par le fait même la peur de l’enfer qui guettaient cette société naïve. Il avait écrit plusieurs livres sur les esprits démoniaques ce qui ajoutait de la crédibilité à ses témoignages . Il était devenu l’ennemi no. 1 des sorciers et des sorcières de Salem.
Les jeunes orphelines avaient elles aussi contribué grandement dans le fléau de leur ville. Elles avaient accusé plusieurs femmes gratuitement, dont certaines étaient déjà considérées dans la population comme des servantes de Satan. Elles en avaient aussi profité pour accuser leur maitre, et des personnes influentes du Massachusetts. Le sentiment d’aliénation qu’elles avaient accumulé avec les années a pu être assouvi par ces simples dénonciations gratuites. Leur revanche était accomplie.
Les prisonniers commençaient à s’entasser et le gouverneur Phips n’a pas eu d’autre choix que de composer une commission spéciale pour entendre et juger les prisonniers. Il instaura : « Special
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