Les Différentes Mutation Depuis Le Milieu Du 19ème Siècle

LES différentes mutations de la société française depuis le milieu du 19ème siècle

Exode rural : départ des populations des campagnes (ruraux) à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie vers les villes.

Population active : ensemble des personnes qui exercent une activité ou qui sont à la recherche d’un emploi. On intègre donc les chômeurs à la population active.

Chômage : situation d’une personne sans emploi, à la recherche d’un et disponible pour travailler

Classe moyenne : catégorie sociale dont les revenus, médians se situent entre ceux de la bourgeoisie et ceux du monde ouvrier.

Tertiarisation : processus par lequel, à partir des années 1950, le secteur tertiaire s’impose comme le premier secteur d’activité économique dans l’ensemble des pays développés.

Introduction : Il s’agit d’envisager les mutations de la société française depuis le milieu du 19ème associé au phénomène de croissance et de mondialisation. De voir comment on passe d’une société profondément rural et agricole à un modèle dominant urbain et fondé sur la société de consommation. Pour cela nous traiterons des mutations de la population active de la France et de l’immigration

Mutation de la population active

1) la « fin des paysans » ?

La population française vit très majoritairement dans les campagnes ; hormis quelques artisans (qui parfois sont aussi paysans), ces ruraux cultivent la terre soit sur des exploitations leur appartenant, soit sur des exploitations qu’ils louent, soit comme ouvrier agricole au service d’un propriétaire. La France paysanne va en grande partie disparaître (3 % de la population active aujourd’hui). Cette disparition s’explique en premier lieu par la modernisation de l’agriculture. Dès la seconde moitié du XIXème siècle, commencent à apparaître les premiers engins agricoles, Le développement de la chimie (engrais, pesticides) permet une amélioration des rendements et des quantités récoltées. S’enclenche alors, amplement favorisé par le développement des transports ferroviaires, un fort mouvement d’exode rural qui va conduire vers les villes beaucoup de jeunes issus des campagnes En1931, la moitié de la population française vivra en ville mais en 1962, 20 % de la population active sera encore dans le secteur agricole.

2) grandeur et décadence du monde ouvrier

L’essor de l’industrie au XIXème siècle fait apparaître une nouvelle figure dans la société, celle de l’ouvrier Ces ouvriers, venus le plus souvent des campagnes, vivent dans des conditions misérables faute de salaires suffisants (toute la famille doit généralement travailler pour réussir à subsister) et en étant totalement soumis à la volonté des patrons. Ces premières générations ouvrières travaillent sans qualification et sont interchangeables au sein de l’usine. La situation de l’ouvrier évolue en France au tournant entre XIXème et XXème siècle lorsque la faiblesse démographique française rend la main d’œuvre plus rare (les salaires ont tendance à progresser) et lorsque l’industrie se convertit aux nouvelles façons de produire : l’OS (ouvrier spécialisé), sans qualification et qui effectue des tâches répétitives sur la chaîne de montage, devient la figure dominante du monde ouvrier et va le rester jusqu’aux années 70 (on a alors 39 % de la population active française dans le monde ouvrier).

Tertiarisation et féminisation : une société post-industrielle

Le développement du secteur tertiaire s’accompagne d’une progression significative, secteur des services (environ 20 % de la population active au milieu du XIXème siècle). Le développement du rôle de l’Etat (administration, enseignement..) contribue à la croissance du secteur tertiaire La croissance du secteur tertiaire s’est d’abord expliquée par une accélération des besoins en service avec l’amélioration du niveau de vie et une certaine baisse du temps de travail permettant notamment le développement des activités de loisirs (spectacle, tourisme…). La concurrence entre les firmes internationales a également rendu indispensable le développement des activités de recherche (universités, laboratoires des entreprises). Ces secteurs

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