Le réchauffement climatique en Russie
Dissertation : Le réchauffement climatique en Russie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nanana1- • 14 Décembre 2022 • Dissertation • 1 286 Mots (6 Pages) • 227 Vues
"Prétendre que le changement climatique n'est pas réel ne le fera pas disparaître », cette citation provient de l’acteur Leonardo DiCaprio qui est fortement engagé en faveur de l’écologie. Elle exprime qu’autant qu’il y’a des gens qui veulent nier le changement climatique, est la preuve que nous y sommes déjà confrontés. Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat, caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes, et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes. Pour faire face au changement climatique, lors de la COP26 de 2021 à Glasgow, certains pays ce sont engagé à faire des avancées notables pour le climat. Ici, nous allons parler de la Russie pays qui connait quelques évolutions dans son historique de climato-scepticisme et qui ne fait pas exception au réchauffement climatique. Nous allons nous interroger sur les effets du changement climatique mais aussi sur la position de la Russie face à ce phenomène. Dans un premier temps, nous analyserons l’historique climato-sceptique de la Russie ainsi que sa récente et progressive prise de conscience vis à vis de ce fléau. Puis dans un second temps nous relèverons les effets du réchauffement climatique et les toutes nouvelles actions de la Russie pour diminuer son impact sur le climat.
Le réchauffement climatique est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur au fil du temps, n’épargnant aucun endroit de la planète. La Russie, étant le pays le plus vaste de la Terre et ayant une partie de son territoire située dans cercle polaire Arctique, est davantage touchée par ce phénomène que la normale. Cependant, il y a peu, le gouvernement russe se désintéressait complètement de l’environnement et était inconscient des risques du changement climatique; tout ceci est du a plusieurs raisons. Premièrement, le climato-scepticisme, le fait de ne pas croire au changement climatique, est encré dans la mentalité des Russes depuis l’URSS, ce qui a perduré avec Vladimir Poutine au pouvoir; aujourd'hui seulement 13% des Russes considèrent l’environnement comme une priorité. Deuxièmement, nous pouvons constater que le gouvernement russe portait un grand désintérêt pour le réchauffement climatique et la cause de l’environnement car il pensait avant tout à l’économie du pays. Pour eux, les impacts du réchauffement climatique n’auraient été que bénéfiques. Par exemple, avec le dégel du permafrost, le pouvoir russe y a tout de suite vu une aubaine afin d’exploiter plus de terre agricole mais aussi d’exploiter très facilement les ressources énergétiques se situant dans les sous-sol du territoire. De surcroît, la fonte des glaces dans la mer arctique pourrait frayer un tout nouveau chemin maritime reliant l’Europe et L’Asie, et qui serait également le plus court qui existe; une très grande opportunité économique pour la Russie. Néanmoins, l’avis et l’attitude de la Russie est en pleine mutation quant à ce phénomène.
En effet, aujourd’hui, la Russie commence progressivement à prendre conscience de ce phénomène et de ses risques sur le long terme; et ce, grâce à des événements auxquels le gouvernement ne s’attendait pas. Tout d’abord, quant à la fonte du permafrost, auparavant considérée comme une aubaine, commence à faire des dégâts sur les infrastructures : des maisons qui s’effondrent, des routes qui se fissurent ainsi que des infrastructures pétrolières qui vacillent, comme en 2020 où une fuite massive d’hydrocarbure s’est produite dans une centrale thermique. Ensuite, la fonte du permafrost cause également la libération de gaz provenant du sol, comme le méthane ou le co2 qui sont des gaz qui accélèrent le réchauffement climatique. Ainsi, selon les scientifiques, si les impacts en Russie s’intensifiaient, celle ci aurait d’ici peu 100 à 200 millards de dollars à dépenser dans diverses réparations; ce qui a fortement fait réfléchir le gouvernement russe. Par consequent, le pouvoir russe, dont la position sur le climat est dominée par l’intérêt économique a court terme, commence depuis peu à se fixer des objectifs contre le réchauffement climatique. Par exemple, celui ci se fixe comme objectif de réduire les émissions russes de gaz à effet de serre de 70% d’ici 2030. Pourtant, cela n’est pas encore suffisant pour limiter au mieux tout les impacts.
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