Le photojournalisme
Dissertation : Le photojournalisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Banatte • 19 Novembre 2012 • 953 Mots (4 Pages) • 1 080 Vues
La présente brochure n’a pas pour ambition d’apporter des réponses à toutes les questions posées par le droit à l’autodétermination qui, faut-il le rappeler, comporte une forte dimension politique. A l’heure où le pillage des ressources naturelles des pays du Sud a pris une nouvelle dimension – avec par exemple l’acquisition de millions d’hectares de terres par des Etats tiers ou des sociétés transnationales – il est nécessaire de réhabiliter le droit à la souveraineté des peuples sur leurs richesses et ressources naturelles, composante essentielle du droit à l’autodétermination. C’est ce dernier aspect, central pour mieux protéger les peuples affectés, qui constituera le fil conducteur de cette publication.
Le rêve de chaque photoreporter est de réussir un jour
à prendre le cliché unique qui sera diffusé dans le monde entier
et lui apportera la reconnaissance de la profession. Mais la réalité
est plus complexe et ce ne sont pas forcément les images
les plus émouvantes ni les plus qualitatives – techniquement
et esthétiquement – qui arrivent sur la table de travail
des iconographes des quotidiens
Le photojournalisme
Le photojournaliste est un journaliste à part entière. Il n’est pas seulement
photographe, parfois il écrit également les textes pour ses articles
ou ses reportages, souvent il est attaché à un rédacteur qui écrira l’article. Son appareil joue le même rôle que le micro ou la caméra de télévision et lui permet de collecter
l’information sur le terrain, que ce soit à côté de chez lui ou à l’autre bout du monde. Chaque cliché est susceptible de devenir un document ayant une valeur historique considérable
Sa valeur ajoutée est qu’il propose un reportage clés en main avec
textes et images, tout en apportant un regard personnel sur un sujet
donné. Il peut travailler sur commande ou tenter de vendre la globalité
de son projet après-coup, cette deuxième option pouvant s’avérer
difficile dans le contexte d’unification de l’information actuel.
En effet, la presse écrite – qui hésite de moins en moins à consacrer
de l’espace aux images pour concurrencer les autres médias – privilégie
actuellement les beaux clichés passe-partout, « propres », faciles à
lire et à comprendre pour les lecteurs du monde entier. La volonté première
est de faire de l’illustration et non de l’information, au détriment
de l’originalité du travail du photojournaliste.
Ceux qui choisissent de devenir photojournalistes doivent s’attendre à
de longues années de formation (voir chapitre 9, « Les formations »,
p. 169), à la fois en journalisme/rédaction et en photographie.
Le reportage social
La photographie sociale (ou humaniste) est une sous-branche du photojournalisme
qui a pour objectif de faire prendre conscience des problèmes
sociaux. Dans ce cas de figure, le reportage est utilisé comme
témoin d’un problème non résolu et possède une fonction éminemment
civique et citoyenne. Même si le sujet peut être considéré comme
tragique (les sans-papiers, les défavorisés, les personnes handicapées,
la famine…), le photojournalisme social demeure résolument optimiste :
tout reste à faire !
Ce type de reportage nécessite un réel engagement politique, une
volonté de mettre en avant l’injustice et de faire bouger les choses pour
la résoudre. Pour cela, le photographe devra s’immerger dans un certain
milieu, établir un dialogue
...