Éthique de la photo, manipulation en photojournalisme

Dans un monde où les photos et médias visuels deviennent une influence plus grande et plus importante sur comment les gens interprètent l'information, la manipulation de photos devient une menace plus grande. Il est de plus en plus facile de manipulé déformée ou obscurci la vérité en utilisant des programmes tels que Photoshop. Alors que les questions qui lui sont associées sont évidentes et problématique, Photoshop est régulièrement utilisé comme un moyen d'éditer des photos pour améliorer leur qualité technique et faire des ajustements mineurs pour améliorer leur apparence générale. La décision qui se présente est où tracer la ligne concernant ce qui est acceptable comme manipulation de photo, et ce qui peut être considéré comme un usage contraire à l'éthique de Photoshop qui perturbe la capacité du public à percevoir la vérité. Afin de comprendre cette question, ce document analyse un code de conduite concernant l'utilisation de Photoshop, créé par l'organisation de l'Associated Press, et trois cas de photo manipulation illicite: la couverture de février 1982 du National Geographic, le procès de O.J. Simpson et les funérailles du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il.

Code de la presse associée de l'éthique

Le code d'éthique de Associated Press concernant le photojournalisme et l'utilisation de Photoshop dans le photojournalisme stipule explicitement que « le contenu d'une photographie ne doit pas être modifié dans Photoshop ou par tout autre moyen » 1 et précise quels ajustements mineurs et majeurs peuvent ou ne peuvent pas être acceptable dans une photo soumise. Cette politique d'éthique est mise en place pour assurer que les photos représentent la vérité honnêtement vu par le photographe et ne présentent pas un bias. En suivant ce code de conduite, les photojournalistes évitent une représentation inexacte des événements, de partialité ou de déformation intentionnelle de la vérité. Le code d'éthique de l’AP n'est pas une liste globale des règles et règlements qui doivent être scrupuleusement respectées, mais un idéal qui exige un certain degré de jugement personnel pour se faire respecter. Il fait en sorte que les photos reflètent la réalité autant que possible, y compris ses imperfections.

En règle générale, les ajustements réalisés dans Photoshop sur la photo ne sont acceptables sauf si elles sont utilisées pour résoudre des problèmes techniques dans la photo. Ces changements comprennent la couleur et les ajustements de la balance des blancs, le recadrage, en esquivant et brûlant et changer la photo en noir et blanc. Ces ajustements devraient être réduits au minimum possible et utilisées seulement lorsqu'il est nécessaire de prévoir une « reproduction claire et précise et restaurer la nature authentique de la photographie » 1. Toutes les modifications apportées à la photo qui modifient considérablement son apparence, y compris les modifications apportées au contraste, saturation et suppression ou ajout de tous les éléments de la photo ne sont pas acceptables et les photos qui se sont révélés d’avoir subi des changements significatifs dans Photoshop seront refusées. Des changements à l'arrière-plan comme le flou et l'enlèvement des objets ne sont également pas autorisés. Le code d'éthique précise que la suppression des « yeux rouges » est également interdit, bien qu'il soit un changement mineur avec peu d’influence sur l’apparence de la photo.

Pour la plupart du temps, ce code d'éthique répond adéquatement aux problèmes associés à Photoshop lorsqu’une photographe soumette une image dans un journal. Toutefois, comme il est indiqué précédemment c'est principalement la description d'un idéal et moins une compilation de règles et de directives. L'ajout de précisions expliquant la nature de certains changements qui peuvent ou ne peuvent pas être des ajustements acceptables dans Photoshop contribuerait à clarifier certaines questions, par exemple qu’est-ce qui est trop ? Des orientations claires et concises contribueraient à créer une liste de règles qui sera également facile à utiliser par tous les photographes et qui compterait moins sur le jugement individuel du photographe, ce qui entraîne moins de variation d'accord. Cette conception à présent donne l'éditeur une certaine liberté tout en assurant le règlement.

Pyramides

Dans cette instance de photo-manipulation par une organisation de nouvelles majeures, National Geographic a pris une photo d'un train de chameaux qui passe devant les pyramides de Gizeh qui était censé d’être sur la couverture de l'édition de février 1982, et l’a modifié numériquement afin que les pyramides étaient plus proches ensemble. La raison pour ce changement était que les pyramides dans leur emplacement original ne correspondaient pas au format de la couverture du magazine. Cela a été fait sans la connaissance du photographe qui a pris l'image, Gordon Gahan. La manipulation a été découverte après que Gahan s'est opposée à la couverture du magazine et devint rapidement le centre d'une grande controverse. Une déclaration remarquable est venue d'un professeur de journalisme à l'Université du Wisconsin nommée Sheila Reaves, qui a dit que « l'énormité de la manipulation d’un objet si volumineux ramène aux personnes que vous pouvez déplacer une épaule ou un sourire » 2. Le directeur de photographie pour National Geographic après l'incident a déclaré que « nous n'utilisons plus cette technologie à manipuler des éléments dans une photo simplement pour obtenir un effet graphique plus convaincant. Nous considérons ça par la suite comme une erreur, et nous ne répéterons pas cette erreur aujourd'hui » 3. On a également signalé que, en conflit direct avec la politique énoncée par le code de l'Associated Press d’éthique dans le photojournalisme, la photo a été orchestrée. Gahan a initialement manqué le coup pour prendre la photo du train chameau en passant devant les pyramides, alors il l’a payé pour le faire à nouveau afin d'obtenir la photo parfaite. Bien qu'il soit un changement relativement faible dans la photographie qui a peu fait pour changer les émotions ressenties dans l'image, cette affaire de manipulation représente un cas d’une organisation de nouvelles induire en erreur le public grâce à l'utilisation de techniques de manipulation de photos numériques, et est l'un des premiers cas d'un tel événement.

O.J. Simpson

Ce deuxième cas de photo-manipulation concerne la

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