La zone économique exclusive

Ce document est un planisphère du monde présentant les ZEE des pays ainsi que leur superficie. A l’échelle mondiale, la carte montre l’emprise des ZEE sur les océans en 2012. La ZEE est la bande de mer ou d’océan situé entre les eaux territoriales et les eaux internationales sur laquelle un état est souverain. Le contrôle de ces espaces maritimes constitue l’une des clés de la puissance d’un Etat, faisant aujourd’hui partie intégrante du phénomène de mondialisation.

D’abord nous verrons l’importance des ZEE et de leurs extensions, puis la cas des états enclavés et enfin le lien entre les territoires terrestres et marins et la puissance des états.

On ne peut sous-estimer l’importance des ZEE et de leurs extensions pour un pays, car elles apportent aux Etats des atouts non négligeables.

Pour commencer, un pays possédant une ZEE détient alors un important accès aux ressources, quelles soient halieutiques, ou encore énergiques comme le pétrole ou le gaz naturel, lui rapportant ainsi de l’argent. Par exemple,  les droit d’exploitation que versent les flottes étrangères de pêche de thon aux états tels que l’Océanie ou les états de l’océan Indien sont conséquent pour les économie national.

De plus, posséder une ZEE c’est assurer la sécurité, la surveillance, grâce à la police des pêches, la douane ou encore la protection des personnes et des biens traversant la zone. Il s’agit alors d’empêcher la piraterie ou encore l’immigration clandestine comme au large de l’île de Mayotte par exemple ou encore agir pour la lutte antipollution à travers les plans « Polmar Mer » basée en Guyane par exemple.

Egalement, la ZEE permet d’exercer une influence certaine sur la scène internationale. En effet, nous observons sur la carte que les pays possédant les plus grandes ZEE sont les pays les plus influents dans la monde. Notamment avec les Etats-Unis, possédant la plus grande ZEE du globe avec 11 351 milliers de km2  d’eau dans sa ZEE leur permettant d’exercer leur influence sur la cote ouest des Etats-Unis, dans le Golfe du Mexique, dans la Mer des Caraïbe mais également dans l’océan Pacifique et Arctique.

Cependant, certains états dit enclavés, c’est à dire ne possédant aucun accès à la mer, se retrouvent en difficulté face à l’importance stratégique des espaces marins dans la mondialisation.

Aujourd’hui, certains pays enclavés revendique un accès à la mer, par exemple la Bolivie qui a perdu tout accès à la mer après la guerre qui l’opposa au Chili de 1870 à 1884, ne renonce pas à ces ambitions maritimes en créant en 1963 une « force fluviale et lacustre » aujourd’hui remplacé par la Marine bolivienne actuelle. La Bolivie a même fait inscrire ce droit dans sa constitution comme droit imprescriptible de la nation avec pour devise « La mer nous appartient de droit et la récupérer et notre devoir ».

De plus, les pays enclavés se retrouvent en marge de la mondialisation. En effet, à quelques exception près, les pays enclavés sont pauvres. Privé d’accès aux routes maritimes, leurs marchandises doivent don transiter par d’autres états, ce problème se traduisant souvent par des réseaux de transport insuffisant et un enchérissement des frais ou des taxes. Les pays sont alors dépendant de leurs voisins ayant un accès direct à la mer. La Mongolie en est l’exemple, enclavée entre la Russie et la Chine, entretient des relations économiques avec la Chine ou encore, effectue un des partenariats commerciaux avec la Russie.

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