La gentrification à Montréal

DM GEOGRAPHIE

Pour commencer , la gentrification est un phénomène social qui se caractérise par la transformation des habitants d'un quartier dont la catégorie sociale augmente. En d'autres termes, la gentrification voit le profil social d'un lieu se modifier, s'embourgeoiser.

Premièrement, l’ exode rural, une réduction de l'emploi agricole, expansion urbaine, augmentation du temps de loisirs... Les changements sociaux et culturels importants des trois dernières décennies ont contribué à modifier et à dédoubler le fonctionnement des zones rurales. Aujourd'hui, ces espaces, qui restent ambigus avec l'environnement urbain, supportent quatre fonctions principales, que l'on peut qualifier d'économique (production, tourisme), résidentielle (habitat plus ou moins permanent), écologique (conservation du patrimoine naturel), lutte contre les inondations etc. ) et la culture (protection du "patrimoine rural", construction physique ou non). Ces multiples fonctions donnent parfois lieu à des modes d'usages concurrents et sont souvent source de tensions et de conflits entre les usagers des territoires ruraux : résidents permanents, résidents temporaires, agriculteurs locaux ou nouveaux ruraux.

Dans un second temps, la reconfiguration des espaces ruraux dans le monde se caractérise par une connexion croissante aux espaces urbains et une affirmation de l'identité rurale (paysagère, économique, voire socioculturelle), incluant des dynamiques contrastées qui valorisent, éloignent ou préservent la nature et le patrimoine. Globalement, la proportion d'agriculteurs dans la population rurale est en baisse. Cependant, l'agriculture dans certaines zones rurales reste structurelle, avec une diversification croissante des circuits de distribution, alimentaires et non alimentaires. Globalement, l'importance croissante des fonctions résidentielles, industrielles, environnementales ou touristiques en plus des fonctions agricoles affirme la polyvalence des espaces ruraux de manière inégale, ce qui à la fois contribue à diversifier ces espaces et contribue également à fragiliser ces espaces. Cette versatilité et cette fragmentation expliquent en partie la conflictualité accrue de ces espaces.

Enfin, le phénomène tour à tour qualifié de gentrification ou d’embourgeoisement, par lequel l’habitat populaire est investi par de nouvelles populations mieux nanties en capital culturel ou économique, s’est imposé au coeur des luttes urbaines de l’action communautaire comme l’un des principaux enjeux contemporains de justice sociale. A Montréal, l’agriculture subit ses changements car les terrains vendu pouvant servir à, leur exploitation sont vendu à des entreprise de logement. Cela signifie donc que le rural prend le dessus.

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