La Corée du Nord

1. La Corée du nord reste, encore aujourd’hui, marquée par un passé très lourd:  

Pour bien comprendre la situation actuelle de la Corée du Nord, il est essentiel de bien comprendre son passé. Crée suite à la deuxième guerre mondiale, la Corée a été la tiraillée entre les États-Unis et l’URSS. Toutefois, elle garde encore en elle une part de mystère, d’incertitude et doute. Au tout départ, c’est un mythe qui scellera le destin du «pays du Matin clair». Ainsi, on peut comprendre que le peuple coréen reste encore vivement attaché à ses traditions et à sa culture. Toutefois, le pays sera marqué à jamais pas les nombreuses occupations étrangères, notamment par le Japon, la Chine et plusieurs autres puissances l’entourant. Son économie fut anéantie, réduite à néant. La population, subissant les attaques répétées de ses voisins, en a beaucoup souffert, laissant ainsi une population humiliée. Maintenant, il n’est pas étonnant de voir une Corée du Nord très refermée, voir isolationniste. Ces invasions ont anéanti ce pays. Il est donc logique que la Corée du Nord a un comportement si particulier quant à l’arrivée d’étrangers sur son sol. Cela mènera à un refus de contact avec l’étranger et à une réelle isolation.  

1. La guerre de Corée, un épisode crucial :

À la base du récit, deux versions sont mises de l’avant. Celle des Sud-Coréens et celle des Nord-Coréens. Tout d’abord, la première version dit que la Corée du Sud aurait été envahie par les troupes Nord-Coréenne le dimanche 25 juin 1950. À l’opposé, celles des Nord-Coréens, défend l’idée que troupes sud-coréennes ainsi que les États-Unis auraient attaqué la ville d’Ongjin.

Au lieu de trouver le «coupable» dans cette histoire, les historiens croient plutôt qu’il y a plusieurs responsables dans cette historie. Suite à l’indépendance de la Corée, un régime néo-colonialiste s’installe en Corée. Moscou fait de la capitale, Pyongyang, un pouvoir qui concorde avec son image : elle choisit Kim Il-sung. D’un autre côté, les États-Unis choisissent Syngman Rhee et impose un régime militaire influencé par un farouche anticommunisme. Après tout cela, nous pouvons en venir à la question suivante : «La Corée était-elle un prétexte d’une rivalité entre l’URSS et les États-Unis»? La réponse est claire, la guerre de Corée fut en quelque sorte, la suite de la guerre froide.    

1. Portrait de la première dynastie communiste du monde :

La république de Corée a connu trois chefs : Kim Il-sung, Kim Jong-il et aujourd’hui, Kim Jong-un. Au fil de son histoire, la Corée du Nord a connu sept congrès, toutefois, le plus important fut celui d’octobre 1980 où fut présenté l’héritier au trône, Kim Jong-il. Il fut formé par Kim Il-sung, il occupa le poste de secrétaire personnel. Très vite, il s’imposa et dès les années 70, on comprit que le successeur au trône se trouvait dans le clan familial. La compétion est rude au sein du clan familial, notamment entre le frère cadet de Kim-Il-sung.

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