Géographie de l'Europe actuelle
Analyse sectorielle : Géographie de l'Europe actuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JamelTim • 25 Juin 2018 • Analyse sectorielle • 5 645 Mots (23 Pages) • 439 Vues
Géographie de l'Europe actuelle
L’existence de l’Europe comme concept géographique tient à sa concentration démographique et économique particulière. Délimitation par l’Oural, le Bosphore et les Dardanelles mais elle n’est pas évidente. Elle est devenue tardivement un projet politique et aussi un vécu (citoyenneté, sentiment d’appartenance). Erasmus concerne 3 millions d’étudiants, il y a une mobilité sur ce continent. C’est un projet qui s’exprime à la suite de la seconde guerre mondiale et va évoluer. 3 grandes étapes, une en 1950-51 avec la déclaration Schuman ; c’est la naissance d’un espace européen sous l’égide du traité de Paris. Une autre de 1951 à 1986 où on a un vrai appareil politique européen avec pour but de former un grand ensemble économique d’échelle planétaire. C’est la première puissance économique mondiale. On a une évolution dans le sens de l’adoption d’un modèle économique ultra libéral influencé par les Etats-Unis.
Bibliographie : Didlon, Richard et Van Hamme, Le territoire européen, PUF, 2011 et L’Europe (ouvrage collectif), 2009. Voir aussi le site Europa et l’article « le livre vert sur la cohésion territoriale ».
Le processus de construction européenne n’est pas terminé. Certains pays ont décidé de ne plus entrer au sein de l’Union européenne tels que l’Islande (candidate en 2009), aussi la Norvège (1962). Certains candidats ne sont pas encore officialisés comme la Moldavie. On voit une adéquation entre le périmètre géographique et la carte politique de l’Europe. L’extension des pays membres est liée à des textes importants avec en premier lieu le traité de Paris qui met en place la CECA en 1951 jusqu’en 2002. Aussi le traité de Rome sur le fonctionnement de l’Union européenne en 1957, complète le dispositif de la CECA en ajoutant Euratom pour permettre à des Etats de bénéficier d’échanges scientifiques dans le domaine du nucléaire. On a ensuite l’Acte unique européen en 1986 signé par l’Europe des 12 : on a des dispositions supra-nationales. On voit une logique juridique qui s’impose face au droit interne. Jacques Delors a joué un rôle pour le projet d’une Europe intégrée. On a une période de scepticisme à cette époque. Le marché européen fait l’objet d’un accord unanime au début mais a vite déchanté. Liberté de circulation des marchandises et services accrue en Europe, aussi des personnes et des capitaux. Traité de Maastricht ou traité sur l’Union européenne en 1992 qui prévoit la création de la citoyenneté européenne. 3 grands principes apparaissent à l’issue de ce traité : les piliers à savoir les politiques intégrées qui permettent d’harmoniser par exemple les productions agricoles. Un pilier sur la sécurité commune pour mieux intégrer le fonctionnement des polices et sécurité, des armées. Un autre pilier à propos d’une justice européenne et de la possibilité pour les citoyens d’y être jugés. Enfin le traité de Nice qui encadre les nouveaux pays membres, définit les conditions d’évolution du système institutionnel au fur et à mesure de l’intégration de ces Etats. Traité de Lisbonne en 2007 entre les 27 Etats membres qui modifie l’architecture institutionnelle de l’UE. Démontre l’échec de la Constitution européenne. Les institutions sont affaiblies volontairement notamment le Conseil européen. Il y a quand même un président élu à la tête de ce conseil mais ses pouvoirs sont limités. Il assure la représentation extérieure de l’UE sans préjudice des attributions du haut-représentant de l’union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité : il y a un haut représentant pour ces affaires qui existe à côté du président. Logique complexe pour pouvoir asseoir sa puissance et aussi sa légitimité. L’Europe ne s’arrête pas au sens de l’UE, il y a des frontières avec le Brésil par exemple. Les territoires insulaires jouent un rôle sécuritaire, économique. L’UE correspond à 508 millions d’habitants, une densité de population de 117 hab/km, 68 000 km de côtes, espérance de vie de 80 ans, taux de natalité de 10,2 pour 1000, taux de mortalité de 10,05 pour 1000, on a une population stagnante. La population de moins de 15 ans représente 15%, 18% ont plus de 65 ans.
On a l’AELE : association européenne de libre-échange créée en 1960 à l’initiative du Royaume-Uni, signée par la Norvège, le Danemark, la Suisse, le Portugal ainsi que par la Suède et l’Autriche. Également l’EEE : Espace Economique Européen : témoigne d’un accord en 1994 pour renforcer les relations entre certains Etats.
Espace Schengen en 1995 est à propos des contrôles aux frontières qui ne doivent plus avoir lieu. La Roumanie et la Bulgarie ont ratifié cette convention mais depuis 2014, les travailleurs bulgares et roumains peuvent circuler librement. Mais les conditions d’accès leur était déjà facilité en France par exemple où on manquait de main d’œuvre dans certains domaines. La surveillance aux frontières avec l’agence Contex en 2004 qui harmonise les contrôles aux frontières extérieures et aux aéroports. Sur le plan linguistique, on compte environ 25 langues officielles dans l’UE. L’Europe est multiple derrière ce projet politique, elle cherche à définir un projet de mise en cohésion qui se heurte depuis 2008 surtout à la crise financière et à un doute généralisé sur son utilité, qui fait l’objet de critiques. La question des retombées se pose. Comment susciter une adhésion de la part des individus ? Peut-on dire que l’Europe est un territoire et pas seulement un espace ?
Politique de cohésion aujourd’hui qui est menée par la Commission. On parlait auparavant de politique régionale. Sur la période 2007-2013, on a débloqué 300 milliards d’euros pour cette politique. L’objectif « convergence » a pour but d’aider les régions en retard au niveau du développement, nourrir la compétitivité régionale et l’emploi. Objectif « coopération territoriale européenne » qui concerne toutes les régions pour financer tout ce qui permet un travail mutuel, faciliter leurs échanges. Tout cela concerne cette politique de cohésion. Pour la période 2014-2020, politique de cohésion est réformée, ufne politique surtout sur les crédits est menée, avec 327 milliards d’euros débloqués pour créer des emplois et améliorer la croissance. On veut prendre en compte la dépendance énergétique et ainsi le changement climatique. On veut aussi réduire la pauvreté et l’exclusion sociale.
L'Europe politique face à la fin annoncée de la mondialisation néolibérale
L'idée
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