Etude De Documents en Histoire sur les régimes totalitaires

Nous disposons de deux affiches et d'un extrait de mémoire. Il y a une couverture de la revue pour la jeunesse faschiste italienne éditée en 1930 et une affiche de propagande pour la jeunesse hiltlérienne éditée en 1935 , le doc 3 est un extrait du livre "Destin d'une revolution" de Victor Serge publié en 1937. Les destinataires des affiches sont les jeunes de l'époque et pour les mémoires il vise surtout à informer les sociétés capitaliste du danger néfaste du communisme de l'URSS . Le premier document nous dit clairement que "le fascisme ne promet ni honneurs, ni charges, ni gains mais le devoir et le combat" son but étant a ce que les jeunes soit pret a combatre, on peut distingué les chemises noir . Le deuxième doc montre clairement 2 jeunes haryens portant l'étendard nazi chassé les parasites ( juifs, communistes ... ) comme nous l'aprend la phrase sur l'affiche " dehors les geneurs " . Le troisième document dénonce les pratiques de l'URSS, le fais qu'il n'y a qu'un journal et dénonce aussi le culte du chef.

Le XXe siècle est, selon l’historien britannique Eric Hobsbawn le « Siècle des extrêmes » : c’est indéniablement le siècle des totalitarismes. En effet, les totalitarismes sont tous nés au XX e siècle, et plus précisément après la Première Guerre mondiale, dans l’Entre-deux-guerres. C’est aussi une expérience européenne. Le mot « totalitarisme » est lui-même né en Italie : ce terme s’applique à des dictatures d’un type particulier.

Trois régimes sont englobés dans ce terme qui signifie que le système politique dans lequel l'État, au nom d'une idéologie, exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles.

– le fascisme en Italie,

– le stalinisme en URSS,

– le nazisme en Allemagne.

Chaque régimes totalitaire utilise les meme combine de propagande pour manipulé le peuple comme nous le aprend ces documents comme par exemple :

Le culte du chef qui est présent partout. Victor serge décrit en 1937 dans son livre, le culte de Staline qui se manifeste par la multiplication des louanges tournant à l’idolâtrie.

Le chef charismatique est en effet considéré comme un surhomme. Ainsi Mussolini est à la fois décrit comme athlète et écrivain, législateur et artiste. Le chef est également considéré comme un guide infaillible : (« Mussolini a toujours raison »). Le chef porte un titre montrant cette infaillibilité : Duce pour Benito Mussolini, Führer pour Hitler. Joseph Staline est le « petit père des peuples ». Le chef dirige à la fois le parti et l’Etat.

Il y a aussi des grandes cérémonies politiques célèbrent le culte du chef par exemple en Allemagne les congrès du parti nazi à Nuremberg de 1936. La mise en scènes grandioses montre un peuple discipliné et enthousiaste sous l’autorité de son chef.

En développant le mythe de « l'Homme nouveau », le fascisme italien a cherché à créer une société neuve en s'appuyant sur une politique d'embrigadement de la jeunesse, invitée à « croire, obéir, combattre ».

Les régimes totalitaires, soviétique, italien et allemand d’entre les deux guerres, s’appuient sur le culte du chef, sur la concentration des pouvoirs entre ses mains, sur un parti unique c’est à dire sur tout ce qui leur permet d’assurer leur autorité sur la société civile. Chaque chef désire également encadrer la population, l’embrigader afin de mieux la contrôler. Pour cela chaque régime va créer des organisations de jeunesse où de très jeunes enfants recevront une éducation en total accord avec l’idéologie qui sévit dans le pays. Des hommes nouveaux doivent naitre de cet embrigadement. En Italie ce sera l’oeuvre nationale Balilla, en URSS les Pionniers et Komsomols et en Allemagne, la Jeunesse du peuple et les jeunesses hitlériennes.

Pourquoi et comment les régimes totalitaires encadrent-ils leur jeunesse?

Dans l’Allemagne nazie, l’embrigadement de la jeunesse se fait par la Jungvolk qui rassemblent garçons et filles de 10 à 14 ans et qui deviennent les “jeunes du Peuple”, puis vient la Hitlerjugend rassemblant les garçons et les filles de 14 à 18 ans, eux sont la “jeunesse hitlérienne”. On rassemble les jeunes sous le contrôle d’un enseignant nazi, occupant leurs activités afin de bannir toute forme de communication et de pensées divergentes au nazisme. Dans cette jeunesse, les jeunes garçons portent un uniforme composé d’un short et d’une chemise aux allures militaires dont le signe le plus important reste la croix gammée, symbole du nazisme, cousue à la manche gauche, affirmant l’appartenance au régime nazi. Le régime contrôle ainsi la jeunesse pendant 8 année mais va bien plus loin, entrainant par la suite les jeunes adultes dans le front du Travail où ils consacreront encore deux ans et demi de leur vie. Mais l’état allemand peut très bien se montrer insatisfait, pensant que même après cette éducation de 10 ans, ils ne sont pas devenus de vrais nationaux-socialistes. On les envoie pendant 6 ou 7 mois au service du travail obligatoire et si le régime le souhaite, il reste l’armée afin de finir le bourrage de crâne pendant encore deux ans.

En URSS, l’encadrement de la jeunesse se fait en adhérant aux pionniers lorsque l’on est âgé de moins de 15 ans soit de 10 à 14 ans avant d’intégrer les komsomols de 15 à 18 ans. Dans cette organisation de jeunesse communiste, l’appartenance

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