Etude de document Histoire-Géo "la puissance américaine dans le monde depuis 2001" (Devoir 4 CNED Terminale L/ES)
Étude de cas : Etude de document Histoire-Géo "la puissance américaine dans le monde depuis 2001" (Devoir 4 CNED Terminale L/ES). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KseniaK • 12 Février 2020 • Étude de cas • 1 207 Mots (5 Pages) • 1 423 Vues
Les deux documents mis à notre disposition sont deux discours prononcés par deux présidents américains qui se sont succédés, le premier par le républicain George W.Bush, Président des Etats-Unis de 2001 à 2009, à propos de l’état de l’Union le 29 janvier 2002 et le deuxième par son successeur le démocrate Barack Obama, Président de 2009 à 2017, prononcé à l’Université du Caire en Egypte le 4 juin 2009. Ces discours ont comme points communs leur solennité, du rôle des Etats-Unis dans le monde et de leur relation avec le Moyen-Orient mais montrent également le déclin de l’hyperpuissance américaine. Ainsi, ces deux présidents des opinions divergentes montrent l’évolution de la puissance américaine dans le monde depuis 2001.
Nous pouvons donc nous demander, comment ces discours montrent-ils l’évolution de la politique étrangère des Etats-Unis depuis 2001 ?
Pour répondre à cette question, nous allons dans un premier temps comment ces documents expliquent les relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient à l’aide deux opinions totalement différentes, le premier étant celui d’un Président souhaitant éradiquer le terrorisme en faisant la guerre et le second étant celui d’un Président souhaitant renouer avec les autres nations.
Le discours de Bush sur l’état de l’Union est un évènement très important se tenant une fois par an où un bilan retraçant l’année passée est présenté et où le Président présente le programme de l’année en cours à la Chambre des Représentants et au Sénat. Ce discours est d’autant plus important puisqu’il survient après les attentats du 11 septembre 2001 à New-York et Washington revendiqué par l’organisation terroriste Al Qaïda qui ont visé le Pentagon, l’emblème du “hard power” (les moyens militaires et économiques américain) et celui du “soft power”, c’est-à-dire la diffusion universelle de la culture, du mode de vie et de pensée des Etats-Unis avec le World Trade Center. Ces attentats ont montré la vulnérabilité de l’hyperpuissance américaine qui n’avait pas été attaquée sur son sol depuis Pearl Harbor en 1945. Le Président Bush explique alors son plan afin de mettre fin au terrorisme et cite nombreuses organisations qu’il désigne comme ses ennemis : “le Hamas, le Hezbollah, le Djihad islamique et la Jaish-i-Mohammed”. Les Etats-Unis gardent leur rôle de gendarme du monde, le désir de protéger les autres nations reste très présent : “Nous empêcherons les terroristes [...] de menacer les Etats-Unis et le reste du monde” ; “empêcher les États qui protègent le terrorisme de menacer les Etats-Unis et leurs alliés” et dénoncent les agissements contre les peuples oppressés : “des dirigeants non élus de ce pays [l’Iran] étouffent les libertés du peuple”. Entouré de conseillers formés pendant la Guerre Froide, l'inexpérimenté président George W. Bush adopte une politique unilatérale en menant une “guerre mondiale” contre ce qu’il appelle “l’Axe du Mal” qui regroupe la Corée du Nord, l’Iran et l’Irak qui financeraient le terrorisme : “Notre deuxième objectif est d’empêcher les États qui protègent le terrorisme de menacer les Etats-Unis et leurs alliés”, et qui menaceraient la paix dans le monde : “Ces Etats avec les groupes terroristes qu’ils soutiennent [...] menacent la paix du monde. Par conséquent, les Etats-Unis rompt avec le multilatéralisme et ignore les Nations Unies, l’armée américaine se déploie donc en Afghanistan dès 2001 pour traquer les chefs des organisations terroristes. En Afghanistan, les Etats-Unis sont arrivés à bout des talibans encore au pouvoir et ont “détruit les camps d’entraînement terroristes en Afghanistan” mais expriment le désir de continuer le combat : “il y en a d’autres”. Sans réelles preuves, George W.Bush commence à accuser l’axe du mal et plus particulièrement l’Irak de détenir des “armes de destruction massive”
...