Etude De Cas Sur L'Île de la Réunion

A) Une île tropicale à 9200km de Paris

L’île de la Réunion est un département d’Outre-mer, localisé au Sud-est de l’Océan Indien. Elle est située dans l’archipel des Mascareignes, à l’Est de Madagascar, donc du continent africain. Son climat est de type tropical, elle est aussi exposée à de nombreux risques naturels tel que les cyclones, comme ce fut le cas en 2002 avec la tempête DINA, les inondation du fait d’un climat tropical humide, ou les éruptions volcaniques car l’île compte deux zones montagneuses volcaniques. En effet, la première couvre les deux tiers du Nord avec comme point culminant le Piton des Neiges, dont l’effondrement des contreforts et l’érosion caractéristique du sol réunionnais ont formé trois cirques naturels, Cilaos, Malfate et Salazie, la deuxième occupe le Sud-est de l’île avec un volcan de type effusif, c’est-à-dire, le Piton de la Fournaise. Entre ces deux zones de montagne s’étendent les hautes plaines, appelées « Les Hauts », comme celle des Cafres ou des Palmistes, dont le relief est escarpé. Etant une île relativement jeune, le littoral est également très accidenté. La Réunion est bordée par une frange côtière de largeur variable. La majorité des plages de sable blanc et de sable noir sont concentrées sur la côte Ouest. Ainsi, la plus forte densité de population se trouve sur les littoraux, particulièrement sur l’Ouest et le Nord. La population de l’île est aussi particulièrement métissée; d’après le document 2, un quart de cette population est issu de Madagascar ainsi que du reste du continent africain, que l’on appelle les « cafres », un quart appelé les « malabars » représente les descendants des travailleurs engagés provenant de la côte orientale de l’Inde, arrivés avec l’abolition de l’esclavage au XIXème, un quart sont dits « blancs », européens, et y sont installés depuis le XVIIIème, s’y ajoute 5% issus de la métropole française, dont l’installation est là, plus récente, et, enfin, 20% issus d’autres îles comme Mayotte ou l’archipel des Comores, d’immigrants chinois ayant quitté la région de Canton au XIXème, ainsi que d’Indo-musulmans du Gujerat arrivés à la fin du XIXème, début du XXème, les « Zarabs ». L’économie de l’île est cependant calquée sur le modèle européen et a connu depuis les années 1990 une forte croissance, avec un taux de croissance annuel de 5% pendant cette période. Ses principales ressources sont le tourisme, en première place, l’agriculture, avec notamment la culture de la vanille bourbon de la canne à sucre, entraînant l‘industrie sucrière, ainsi que le commerce, étant d’après l’Eurostat, la région la plus commerçante de l’Union européenne, si l’on considère la part de l’emploi commercial dans celle de l’emploi total de l’île.

B) Un développement qui reste fragile

Avec un taux de natalité supérieur à celui de la France et un taux de mortalité inférieur, la Réunion compte presque 3 fois plus d’habitants par km2, son développement rencontre donc certaines difficultés. En effet, les offres d’emploi ne sont pas suffisantes à la population présente sur l’île, car comme nous dit le document 3, le taux de chômage s’élève à 27,2%, soit 3 fois plus qu’en France, où le chômage

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