Enjeux géopolitiques en Antarctique

L'Antarctique est un continent de 13,9 millions de km² situé au pôle Sud de la Terre.

Il est entouré par les océans Atlantique, Indien et Pacifique.

Celui-ci est sous l’administration du RCTA (Réunion consultative du Traité sur

l’Antarctique). Afin de comprendre en quoi ce continent est un espace convoitise par

les puissances, nous allons voir dans un 1er temps rapidement l’histoire de la découverte de

l’Antarctique puis dans un second temps, nous analyserons les revendications

territoriales et enfin les raisons de celle-ci.

I) HISTOIRE:

Entre 1772 et 1775, James Cook, un explorateur anglais, a fait lors d’une expédition

le tour de l'Antarctique.

Mais c'est seulement en 1819 que l'Antarctique a été officiellement découvert car

William Smith confirmera l'existence de ce continent

Entre 1819 et 1820, le navigateur russe Bellingshausen découvre les îles Pierre Ier et

Alexandre Ier

En 1821, le 1er accostage eut lieu pendant l’expédition de John Davis.

Entre 1837 et 1840, c’est au tour de la France de découvrir un territoire grâce au

navigateur Jules Dumont d'Urville. Ce territoire se nomme la Terre Adélie.

Puis les expéditions s’enchainent à la fin du 19e et au début du 20e.

Cette période s’intitule l’age héroïque de l’exploration en antarctique.

On peut noter qu’en le Royaume-Uni a promis des terres à la Nouvelle-Zélande et a

l'Australie.

Le royaume- Uni voulait prendre contrôle d’une partie de l’Antarctique et pour cela, il

a du passé par ces pays puisqu’ils sont proches du continent.

En 1911, après un long périple, le 1er homme à atteindre le pôle Sud est le norvégien

Roald Amundsen

2) REVENDICATION TERRITORIALES:

Au sud du 60e parallèle ont lieu des revendications territoriales

En effet, avant 1961, 7 pays dont la France, Le royaume Unis, l’Australie, la nouvelle

Zélande et la Norvège ont revendiqué l'antarctique en raison de leur contribution à la

découverte du continent de l’Antarctique.

Quant au Chili et à l’argentine c’est pour leur proximité géographique.

Seul la terre Marie Byrd n’a pas été revendiqué.

C’est dans ce contexte qu’intervient le Traité sur l'Antarctique et les accords connexes

réglementent les relations internationales avec l'Antarctique au sud du 60e parallèle.

Il a été signé en 1959 à Washington, D.C. et est en vigueur depuis à partir 1961.

Les 54 pays qui ont signé ce traité n’ont pas le même statue.

25 pays ont uniquement un droit de parole c'est-à-dire qu’ils participent au débat mais

contrairement aux 29 restants, ils ne peuvent pas voter aux réunions consultatives

Le traité est très clair, il stipule qu'après 1961 aucune une demande de territoire ne

peuvent être effectué et que les anciennes revendications ne peuvent pas être élargi

Également, ce traité interdit les activités militaires et souhaite que l’Antarctique soit

“une réserve naturelle, consacrée à la paix et à la science”.

Toutefois, malgré ces mesures, il reste des tensions.

En Antarctique occidental, les revendications territoriales de l’Argentine, du Chili et du

Royaume-Uni se chevauchent.

Ce problème n’est pas résolu car le traité les as gelés.

De plus, d’autre pays n’ayant pas toujours des terres en Antarctique possèdent des

bases scientifiques sur le territoire des autres.

C’est le cas de la Chine ou bien de la France et de l’Italie avec leur base en commun

Concordia.

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