Distribution géographique des paléoclimats
Cours : Distribution géographique des paléoclimats. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toto97215 • 9 Mai 2013 • Cours • 366 Mots (2 Pages) • 949 Vues
3 - La distribution géographique des paléoclimats. Des marques de glaciations datant de 250 millions d'années peuvent être observées en Amérique du Sud, Afrique (sud), Inde et Australie (sud). Cela indique que ces parties du globe étaient recouvertes par une calotte glaciaire. Ces parties du globe étant pour certaines situées dans des zones tropicales, il est improbable qu'il ait pu y avoir une glaciation à ces endroits. Cela est donc un argument supplémentaire pour l'idée de la mobilité horizontale des continents : ces parties du globe se seraient déplacées des zones polaires vers les zones tropicales, expliquant ainsi que l'on y retrouve des traces de glaciations.
Wegener observe également des incohérences dans le sens d'écoulement des glaces observés dans ces zones. Le sens observé de cet écoulement est vers l'intérieur des continents.
- L'absence d'un moteur plausible à la mobilité des continents Ce n’est qu’en 1922 que les géologues commencent à s’intéresser aux thèses de Wegener. Passée la réserve du début, les hostilités deviennent de plus en plus virulentes. Les détracteurs doutent du sérieux scientifique de Wegener et pour justifier leur rejet ils argumentent que les ajustements entre continents sont imprécis et sans doute accidentels, que les ressemblances géologiques et paléontologiques ne sont pas si évidentes et qu’il est bien téméraire de vouloir prouver l’existence d’un ancien continent unique en cherchant à raccorder les marques de glaciations. En 1924, Harold Jeffreys (1891-1989) s'oppose résolument à la théorie de Wegener en soutenant que les forces envisagées comme moteur sont bien trop faibles pour mouvoir les continents : « Il n'y a par conséquent pas la moindre raison de croire que des déplacements en bloc de continents à travers la lithosphère soient possibles. […] Une dérive séculaire des continents, telle qu'elle a pu être soutenue par A. Wegener et autres, est hors de question. » L'argument des détracteurs de Wegener est donc que les forces avancées comme moteur de la mobilité des continents ne sont pas assez puissantes pour expliquer la dérive de ces masses énormes, et puisqu'aucun mécanisme satisfaisant n’existe pour déplacer les continents, les continents n’ont pas pu dériver. Les scientifiques refusent de se remettre en question. Seuls quelques géologues très minoritaires auront défendu la théorie de Wegener.
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