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Comment ces deux statues montrent-elles l'importance de la religion en Grèce ?

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Par   •  17 Mars 2013  •  Dissertation  •  1 448 Mots (6 Pages)  •  932 Vues

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Introduction :

Les deux statues que nous allons étudier sont des rondes-bosses en pieds qui mesurent 1,97 mètres de haut ( socle non compris ). Un ronde-bosse en pieds est une statue en 3 dimensions, représentée dans sa totalité et dont on peut faire le tour. Ce sont des statues votives ou ex-voto ( offrande faite à un dieu pour demander ou remercier ) réalisées en marbre de Paros. Le marbre de Paros est un marbre très blanc avec un grain très fin qui est extrait des carrières de marbre de l'île de Paros dans les Cyclades. Les deux statues sont relativement bien conservées, malgré tout il manque le bras droit, l'avant-bras gauche sur l'une des statues, de plus la jambe gauche est un peu abîmée. La peinture qui décorait ces statues a disparue. Ces deux statues furent réalisées vers 580 avant Jésus-Christ et furent découvertes à Delphes en 1893. On pense que ces statues ont été comandées par les citoyens d'Argos. L'auteur de ces statues est un sculpteur Argien, en effet ce serait le sculpteur Polymédès d'Argos, on sait en revanche peu de choses sur lui, simplement qu'il aurait vécu à Argos. Mais ce n'est qu'une supposition puisque le nom de l'artiste ne figure qu'à moitié sur une inscription sur le socle.

On passe de l'art dédalique du VIIe siècle à l'art archaïque du Vie siècle.

Ces deux statues sont actuellement conservées au musée d'archéologie de Delphes.

Comment ces deux statues montrent t-elles l'importance de la religion en Grèce ?

Dans un premier temps nous ferons la description de ces deux statues, puis dans un second temps nous ferons l'analyse des statues.

I. Description

On remarque que les deux statues sont représentées de façon assez hiératique, ce qui est typique de la période archaïque, malgré tout la jambe gauche qui avance sur la jambe ( statuaire égyptienne ) droite peut faire penser à une attitude de marche. L'attitude des deux Couroi est associée à la frontalité, c'est à dire que leurs corps sont représentés de façon totalement symétrique. On remarque que les volumes des corps sont massifs, avec un développement musculaire très marqué ce qui peut faire penser à un physique athlétique. Ils ont les pieds solidement posés sur le sol. Les deux statues portent des bottines. Les tibias sont marqués par des arrêtes. Leurs genoux sont particulièrement marqués et cela se remarque par des cercles incisés dans le marbre. Le raccord des cuisses au bassin est très marqué ( surtout sur la statue de gauche ). Ils ont les bras tendus et la musculature des bras est très marquée et ils ont les poings fermés. Présence d'un arc thoracique incisé dans le marbre. Les pectoraux sont très marqués. Les clavicules sont placées très haut et le cou est très massif. Larges épaules. La chevelure des Couroï forme des effets de cordage, elle épouse la forme simplifiée du crâne et descend sur les épaules comme une perruque ; les mèches de cheveux sont placées derrière les oreilles pour les découvrir. Front bas. Sur les visages carrés, on voit des mâchoires solides. On identifie des yeux presque exorbités et des sourcils en relief. Leurs bouches sont rigides avec des coins droits. On a également la mise en place d'un sourire qui anime la bouche et met les pommettes en valeur, c'est ce que l'on appelle un sourire archaïque. De plus, le sourire permet de donner un certain dynamisme à la statue. Pommettes saillantes et bas des joues creusées.

II. Analyse :

Le mot Couros signifie « jeune homme » et le couros masculin est associé à la nudité. Le but est d'humaniser le corps humain tout en humanisant la personnalité divine. On pensait lors des premières découvertes, que les Couroi étaient des statues d'Apollon certainement à cause de la représentation de la beauté et de la perfection. Les Couroi représentent des jeunes hommes morts prématurément, des athlètes victorieux ou des statues dédiées à une divinité. Ces offrandes embellissent le sanctuaire et réjouissaient les divinités, c'est ce que l'on appelle des Agalma (ta) ( des statues qui réjouissent l'œil de la divinité ). Dans leur structure générale, les représentations des Couroi sont largement influencées par l'Égypte. La seule différence est que les statues Égyptiennes sont toujours revêtues contrairement aux statues Grecques. Les cheveux longs montrent qu'ils n'ont pas encore atteint l'âge adulte, par exemple les éphèbes ne se coupaient pas les cheveux avant l'âge adulte. ( cheveux = influence crétoise )

Ces

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