Climat : ouragan, tornades

Selon Shakespeare, « tout nuage n’enfante pas une tempête ». En effet, les tempêtes, les tornades et les ouragans sont des phénomènes météorologiques catastrophiques. Ces phénomènes constituent des risques climatiques. Ces derniers désignent la vulnérabilité des entreprises par rapport aux variations des indices climatiques, soit à l’aléa. Cela est visible à différentes échelles : échelle local (tornade, forte précipitation), échelle régionale (cyclone, ouragan, tempête), échelle semi continental (sècheresse au Sahel). Il serait intéressant d’étudier en quoi les différentes échelles sont représentatives des différents risques climatiques qu’elles engendrent. En étudiant dans un premier temps l’échelle locale avec la tornade (doc 2) avant d’aborder l’échelle régionale avec l’ouragan (doc1). Puis les conséquences de ces phénomènes.

Tout d’abord, à l’échelle locale, le risque climatique majeur visible est la tornade. Cette dernière peut être illustrée par l’exemple de la photo 2. L’aléa présent est la tornade. Elle naît d’un contraste thermique, soit entre l’air chaud et humide des basses couches et l’air froid de la troposphère. Elle naît d’un cumulonimbus et forme un tourbillon à l’intérieur du nuage. Ici sur la photo, le nuage imposant représente ce cumulonimbus. Leur fréquence varie entre 20° et 60° , souvent fréquente aux Etats unis, 700 à 1200 par an. On peut donc supposer que la tornade sur le document 2 se trouve aux Etats unis et plus particulièrement dans « Tornado Alley » (1/3). Elle peut durer quelques minutes à quelques heures. Son étendue spatiale peut s’étendre de quelques kilomètres jusqu’à 300 km. Son intensité dépend de la force du vent pouvant dépasser les 500 km/h.

Ensuite, à l’échelle régionale le risque climatique majeur est l’ouragan. Notamment ici, sur la photo 1 pouvant être l’ouragan Matthew. L’ouragan est l’un des phénomènes les plus dévastateurs, il se  constitue de vents violents, supérieur à 118km/h, de force 12, qui se croisent et forment un tourbillon. La pression au centre doit être inférieure à 990hPa. L’ouragan se forme principalement en été dans les régions tropicales entre 5° et 30° de latitude. Il se forme au-dessus des océans et des mers chauds, dans les zones tropicales proches de l’équateur. Et quand il pleut, l’eau s’évapore et se transforme en nuage de vapeur d’eau aussi nommé « cyclone ». La température minimale de l’eau doit être supérieure à 26° sur 50m de profondeurs.  Son étendue spatiale dépend de sa vitesse de déplacement soit environ 20-25km/h et peut parcourir plusieurs centaines de kilomètres. Pour estimer l’intensité de l’ouragan il faut se référer à l’échelle de Dvorak. Ici sur la photo 1, l’ouragan proche de Cuba se situe dans l’océan atlantique. L’ouragan peut être ici celui de Matthew. Il est caractérisé par une pression minimale de 934ha et un vent maximum de 230km/h. Il existe 5 catégories d’ouragan pour estimer les dégâts de ce risque climatique selon la référence de Saffir-Simpson. L’Ouragan Matthew appartient donc à la catégorie 4-5 sur Haïti.

Les tornades et les ouragans, sont des phénomènes naturels à risques. Ils engendrent des conséquences économiques. Ils causent des dommages à différents domaines tels que l’électricité, l’eau potable, les ressources, des routes inaccessibles. Le but est de réparer les dégâts causés par ces phénomènes naturels. De plus, ils causent des conséquences humaines. Les ouragans font en moyenne 6000 morts par an. Ils produisent de nombreuses destructions d’habitats du à des effondrements, inondations. Pour se faire il faut créer des moyens de préventions. En outre, ces phénomènes génèrent des conséquences environnementales. Cela provoque la destruction de forêts, des cultures du aux vents et inondations amenant à une perte de rendements des récoltes. La destruction de grandes usines polluantes libérant des gaz nocifs pour l’environnement. Suite à ces conséquences après le passage des phénomènes naturels, il faut reconstruire l’ancien environnement et trouver des solutions pour le protéger.

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