Comment une armée régulière peut-elle durablement lutter contre des groupes terroristes disséminées dans plusieurs pays ?
Étude de cas : Comment une armée régulière peut-elle durablement lutter contre des groupes terroristes disséminées dans plusieurs pays ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nrrnrr • 4 Novembre 2022 • Étude de cas • 867 Mots (4 Pages) • 404 Vues
DM HGGSP
INTRO : Le 1 août 2014 commencé le début de l'opération barkhane qui est une opération militaire menée au Sahel principalement par la France avec l'appui de troupes africaines qui réunit le Mali, Le Burkina Faso La Mauritanie, Le Niger et le Tchad on les appelle les G5 et les troupes européennes (ONU) contre les groupes djihadiste présents. C’est aussi une guerre asymétrique car elle oppose des combattants dont les forces humaines et matérielles sont incomparables.
Comment une armée régulière peut-elle durablement lutter contre des groupes terroristes disséminées dans plusieurs pays ?
Dans un premier temps, nous verrons comment et par quel moyen cette opération a été menée et puis dans un second temps nous verrons si cette opération menée par une armée régulière a atteint ses objectifs et quelles conséquences a-t- elle eut sur l’opinion publique ?
L'opération barkhane est une opération militaire qui a plusieurs objectifs d'après le ministère des armées du document 2, elle devrait tout d'abord appuyer les forces armées des pays partenaires de la bande sahélo-saharienne, de renforcer la coordination des moyens militaires internationaux et enfin d'empêcher la reconstitution de zones refuge terroristes, ces objectifs devraient se faire par une approche régionale pour traiter les divisions de l'organisation terroriste. Afin de parvenir à ces objectif la France a fait appel a une coalition de pays, c’est donc en février 2014 qu’une alliance se forme avec les pays du G5 sahel, cette alliance a obtenue 138 millions d’euros supplémentaire de l’union européennes pour assurer les capacités militaires comme le montre le document 3. D'après la carte de l'état-major des armées en février 2021, on peut voir que la France a déployé 5100 militaires comme moyens humains mais aussi le déploiement de moyens technologiques : 3 drones, 7 avions de chasse, 22 hélicoptères et plus de 300 véhicules blindés et de logistiques. Cela montre bien que la France est bien équipée, mais cela n'a pas suffi car le territoire à sécuriser s’étend sur plus de 5 millions de km. Mais d’autres part il y a eu tout de même des réussites militaires comme la mort du chef d’al qu’Aïda au Maghreb ou bien celle du chef de l’état islamique avec une dizaines de ces proches. Cependant malgré ces réussites militaires, ces opérations n’ont pas eu d’objectifs final. Sur ce qui est de la stratégie certains historiens et analystes pensent que les plans ont été fragiles et qui n’ont pas pu aboutir à un but précis comme le dit Michel Goya sur France 24 dans le document 6, mais aussi que certaines armées n’était pas opérationnels à cause des conflits d’états qui persistait, il avait que l’armée de la Mauritanie et du Tchad qui été opérationnel.
Malgrés que ces coopérations militaires soient des armées régulières elles ont eu tout de même du mal à combattre ces groupes djihadistes mais surtout sur une longue durée.
L’opérations Barkhane est principalement une guerre asymétrique entre la France, ces troupes alliées et les groupes djihadistes, car d’un côté ces groupes n’ont pas forcément les même moyens humains et matérielles et sont en nombres inferieures comparer à ses armées régulières qui elles sont entrainées et possèdent des nouvelles technologies. Néanmoins, malgré ces rapports de forces asymétriques on peut voir que la France et les pays du G5 sont confrontés à des difficultés. Tout d’abord ils détiennent une faible connaissance des territoires contrairement aux groupes terroristes qui eux ont plus de connaissance et donc plus de facilité à se déplacer et à placer leurs attaques. De plus, les groupes terroristes sont difficiles à identifier, comme le montre Caroline Roussy une spécialiste de géopolitique africaine dans le document 4, ou elle affirme que des personnes ont témoigner s’être engagée dans ces groupes pour gagner de l’argent, on peut donc dire grâce à ses témoignages qu’une économie s’est installées au sein du terrorisme et qui augmentent donc le nombres de djihadistes sans pouvoir exactement connaitre le nombre de ces groupes présents. De même l’opérations n’a pas pu arrêter les troupes djihadistes, elle les a au contraire poussées à multiplier les attaques et à renforcer leur influence qui menace la stabilité des régions. En conséquence de ces difficultés, l’opinion publique commence à s’installer petit à petit et menace les opérations. Dans le document 5, on peut voir une caricature dessiner à l’occasion de la « Fondation Cartooning for Peace » (dessin pour la paix), on peut voir un militaire qui se demande s’il doit rester, partir ou bien y rester. Cette caricature veut vouloir faire réagir le public afin de mettre un terme a cette opération car si elle continue il risquerait d’avoir plus de pertes. Mais il y a aussi David Rich dans le document 6 qui pense que l’opération devrait se terminer à causes des dépenses militaires qui coutent très cher. C’est donc le 10 juin 2021 que le président français annonce la fin de l‘opération barkhane, Mediapart estime dans un rapport que 2200 djihadistes ont été tués depuis 2014.
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