Si c’est un homme / Lévi

Résumé du livre Si c’est un homme

Chapitre 2 et 3

Par 

Victoria Biron

Travail remis à

Anick Beaulieu

Enseignante

Dans le cadre du cours 340-102-MQ

L’être humain

Groupe 00007

Cégep de Saint-Hyacinthe

Département de philosophie

5 avril 2022

Primo Levi est dans un camp de concentration, ils ont tous soif, sont affamés, mais là où ils sont, l’eau n’est pas potable. Il remarque une affiche arbeit macht frei» le travail rend libre. On les oblige à se déshabiller, ils doivent le faire d’une manière bien précise en séparant vêtements et soulier. Maintenus nus, ils se font raser la tête puis ils doivent se laver, prendre sans doute ce qui sera la seule douche avant un moment. Un prisonnier entre alors dans la pièce, il n’a pas le droit d’être là, mais il fait preuve d’un peu de cœur et décide de répondre à leur question. Ils apprennent alors qu’ils sont à Monowitz, en Haute-Silésie dans un camp de travail où ils font du caoutchouc, ça s’appelle la Buna. Avant de se rendre au camp principal, ils doivent passer à la désinfection. L’homme repart. C’est alors que les prisonniers doivent courir dehors, nus et gelés avant d’arriver dans un bâtiment où ils peuvent enfin se vêtir, tous du même habit. Ils réalisent alors qu’ils ont touchés le fond, privés de tout. Primo Levi est fait Häftling, son tatouage numéroté lui donnant accès à de la nourriture et à des vivre est le 174 517. Ces numéros sont attribués selon l’ordre d’arrivé au camp et viennent par conséquent avec un certain respect. En arrivant dans leur chambre, un jeune garçon se moque de leur naïveté et leur fait comprendre qu’ici, tout leur est interdit. Primo rencontre ensuite un jeune homme de 16 ans, sensible l’un à l’autre, ils se font un câlin, sachant que c’était sans doute la dernière fois qu’ils se voyaient. Au camp, il faut répondre en disant Jawohl et ne jamais poser de question. Les prisonniers ont une routine bien définie et tout leur sert. Il y a des règles claires, les malades ne travaillent pas, les autres travaillent autant qu’il fait jour selon la saison. Après 15 jours, Primo à toucher le fond et appris comme ses précédents. Il réalise alors que c’était de se rappeler et ce n’était pas sage.

Primo Levi se fait déplacer de block en block et fini par partager son lit avec Diena. Il n’a pas sommeil, son anxiété a neutralisé son sommeil. Il cherche à comprendre et ne cesse de poser des questions, mais tous lui ordonnent de se taire. Tous ses gens n’ayant pas de patience et se lançant des ordres. Le matin, les prisonniers courent vers les lavabos bestialement. Partout sur le camp, de la propagande différenciant les bons et les mauvais Häftling les bombarde de message tel : « Un pou c’est ta mort. ». L’hygiène est nécessaire à leur survie, la douche nécessaire à leur survie morale. Primo Levi fait la rencontre d’un homme qui lui demande pourquoi il ne se lave pas. Sa réponse demande pourquoi il devrait se laver alors qu’ils vont tous mourir et bientôt. L’homme lui explique alors que le camps, Lager, est une machine abobinable qui ne sert qu’à fabriquer des bêtes et que les prisonniers ne doivent pas se plier et devenir ce que Lager souhaite. Ils sont des esclaves c’est vrai, sans dignité, à qui le droit de consentir à été refuser. Mais c’est leur devoir de se laver, afin de rester vivant, pour ne pas déjà commencer à mourir.

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