Robe Lin et Coton T38

Composition histoire

Sujet : La première et la seconde guerres mondiales, symboles de la culture et de la violence de guerre.

Introduction :

La première Guerre Mondiale (1914-1918) et la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) ont été toutes les deux des symboles de la culture de guerre, afin de contrôler la population et de lui faire « accepter » les horreurs de la guerre, notamment grâce à la propagande. La violence de guerre était elle aussi un symbole durant ces deux Guerres Mondiales.

Cependant les civils ne vont pas la vivre de la même façon. En effet, durant la Première Guerre Mondiale, les civils vont vivre indirectement cette violence de guerre car ils étaient loin du front. Mais les civils de la Seconde Guerre Mondiale vont la vivre directement, sachant que contrairement à la première Guerre Mondiale tous les territoires sont devenus des espaces de guerres.

La culture de guerre et la violence de guerre sont étroitement liées : plus la culture de guerre est importante, plus la violence de guerre sera importante. La culture de guerre correspond à un ensemble de représentations, d’attitudes, de pratiques, de productions littéraires et artistiques qui ont servi dans le cadre de l’investissement des populations européennes dans le conflit. La violence de guerre quant à elle correspond à toutes les actions traumatisantes et à tous les moyens mis en œuvre pour anéantir l’adversaires.

Le fait que ces deux Guerres soient un symbole de ces notions signifie qu’elles représentent ces concepts, elles en sont l’emblème à l’exemple du drapeau qui est le symbole de la patrie.

En quoi la culture de guerre et la violence de guerre ont marqués les civils durant les deux Guerres Mondiales mais de façon différente ? Dans un premier temps nous allons nous intéresser à la culture de guerre et à la violence de guerre durant la Première Guerre mondiale ; puis dans un second temps nous allons étudier la culture de guerre et la violence de guerre durant la Seconde Guerre Mondiale.

Plan détaillé :  

1. Culture de Guerre et violence de guerre lors de la Iere WW

1. Une culture de guerre omniprésente (histoire esprit de revanche de Sedan en 1872 ; propagande y compris dans les écoles ; etc.)
2. La violence de guerre vécue indirectement par les civils (à part les villes frontalières, pas de combats ; rumeurs de sévices de l’adversaires ; annonces des morts dans les familles, dans les villages ; etc.)
3. La culture de guerre alimente la violence de guerre (sentiment de supériorité ; propagande ; etc.)

1. Culture de Guerre et violence de guerre lors de la IIe WW

1. Une culture de guerre renforcée par les régimes totalitaires (dictatures en Allemagne, en Italie, en URSS ; soumission de la population ; préparation à la guerre en Allemagne ; « laisser faire » des démocraties (cf Munich) ; propagande ; impression de supériorité de l’armée française avec la ligne Maginot ; etc.)
2. La violence de guerre vécue directement par les civils (exode ; bombardements ; génocide ; combats « locaux » avec la Résistance ; cibles civiles ; privations avec tickets de rationnement ; etc.)
3. Une culture de guerre plus forte qui entraine une expansion sans précédent de la violence de guerre (« progrès » de l’armement ; cibles civiles ; propagande ; etc.)

Conclusion :

Durant la Première Guerre Mondiale, la plupart des civils n’ont connu la violence de guerre que par les rumeurs et les rapports de guerre de soldats revenus du front. Mais pas directement. Ce qui a entraîné un sentiment de suprématie dans le cœur des civils, pensant que leur armée était imbattable.

En revanche, ils n’ont pas échappé à la culture de guerre, qui fût alimentée par la propagande. Qui n’est pas la même d’un côté ou de l’autre : en France, la Première Guerre Mondiale est annoncée comme « la der des ders », et on affiche surtout une volonté de défense « passive » à l’image de la Ligne Maginot, et d’éviter la guerre via les négociations politiques ; en Allemagne, l’énormité des réparations demandées après la Première Guerre Mondiale a entraîné un sentiment de revanche et petit à petit, les Allemands se sont conditionnés pour la Seconde Guerre Mondiale, via le réarmement par exemple. La culture de guerre alimente donc la violence de guerre.

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