Les Memoires De La Seconde Guerre Mondiale
Documents Gratuits : Les Memoires De La Seconde Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jennifer635 • 11 Février 2014 • 1 278 Mots (6 Pages) • 1 098 Vues
Les mémoires de la Seconde Guerre Mondiale depuis 1945 en France
La Seconde Guerre Mondiale est une des périodes les plus tragiques de l’histoire de l’humanité. Durant cette période, pendant laquelle des dizaines de millions de civils – juifs, tziganes, opposants politiques, homosexuels, handicapés physiques et mentaux, etc. – périrent victimes de la furie nazie ou des bombardements incessants et souvent trop peu précis, on a découvert la face la plus sombre de l’Homme (le nazisme, la collaboration) et la plus héroïque (la résistance). L’année 1945 marque la fin de la guerre et le début des réactions violentes des victimes contre leurs bourreaux. De nos jours, ces quelques mots décrivent une partie de l’horreur de cette guerre paraissent normaux et véridiques, mais il n’en a malheureusement pas toujours été ainsi.
Comment ont évolué les souvenirs de la guerre en France depuis 1945 ?
Il y a eu trois phases, la réaction juste après la guerre, l’amnésie générale puis enfin le développement d’une mémoire plurielle et le besoin de transmettre cette mémoire aux générations futures.
Voici l’année 1945, enfin s’achèvent 6 ans de terreur, de faim, de froid, d’exode, de misère, de meurtres… C’est l’heure du bilan. La guerre a tout ravagé, des milliers de gens sont morts, des familles entières ont disparu, des femmes ont perdu leur mari au STO en Allemagne (Service du Travail Obligatoire) mais l’annonce de la victoire répand dans toutes la France une joie sans limite. Certes, le pays est ruiné, des villes entières ont été détruites mais après toutes ces horreurs, la population est prête à tout reconstruire. Mais avant tout cela, on constate une vague de violence dont les bourreaux d’hier sont les victimes. En effet, les « collabo » sont exécutés, les femmes qui ont couché avec des nazis sont tondues (on parle alors de « collaboration horizontale »). Après cela, il y a un sentiment de justice dans le monde entier, il faut juger les criminels. En Allemagne, se déroule le procès de Nuremberg (où sont présents des représentants des pays vainqueurs), y furent jugés les hauts dirigeants nazis. À Nuremberg, on établit une nouvelle « sorte de crime » : le crime contre l’Humanité, on la définit comme cela : chef d’accusation contre une personne ayant participé à la destruction ou le génocide d’un peuple, d’une race ou d’une population. Les dirigeants nazis sont condamnés, pour crimes de guerre et crime contre l’Humanité, à la prison à vie ou à la peine de mort, malheureusement certains parviendront à s’enfuir (voir plus loin). En France, on juge aussi les responsables. Et les responsables sont les membres du gouvernement de Vichy qui livrèrent la France aux Allemands et collaborèrent durant toute la guerre (le gouvernement de Vichy mis en place les lois sur les juifs avant même qu’Hitler ne l’ordonne). En 1945, Laval est condamné à mort, mais le maréchal Pétain, qui sera la main d’Adolf Hitler en France, ne fut condamné qu’à la prison. Il était encore dans la tête des français considéré comme le héros de la 1e Guerre Mondiale, On constate donc qu’à la fin de la guerre, se développe en France une volonté de justice, un fort désir de punir avec ou sans jugement, les criminels et responsables de l’horreur qu’ils ont vécus pendant ces six années. Mais juste après cette période où les souvenirs encore vifs poussent les gens à agir, semble se répandre dans la population une sorte d’oubli général.
Juste après cette vague de jugement, on retrouve un mouvement qui va durer des dizaines d’années, le résitancialisme. En effet, toute la population semble avoir oublié les malheurs de la guerre. Tout le monde veut et doit croire que cet épisode ne mérite pas que l’on se souvienne. Voilà que cette France d’après guerre le général de Gaulle déclare
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