Le génocide des Juifs

Les combats de la Seconde Guerre mondiale touchent premièrement les civils, victimes de pillages, d’exactions ou encore de massacres lors des invasions. A cette époque, une guerre d’une extrême violence éclate marquée par des génocides. Cela s’applique réellement en janvier 1942, avec la « solution finale à la question juive » c’est-à-dire à leur extermination. Suite à cela, des camps d’extermination y sont construits comme le camp d’Auschwitz- Birkenau. Ce camp situé en Pologne est dirigé par le commandant R. Hoess. Ce dernier a notamment fait part de son rôle a travers une autobiographie Le Commandant d’Auschwitz Parle paru en 1959. A travers son livre, Hoess transmet à ses lecteurs les conditions dans lesquelles les Juifs ont été exterminé ainsi que son implication directe. Quels sentiments le génocide des Juifs nous fait-il part à travers le texte de Hoess ?

Nous verrons dans un premier temps, que ce texte est précieux pour comprendre l’histoire. Puis, nous montrerons qu’il est également intéressant.

        Tout d’abord, la connaissance du génocide est précieuse dans l’histoire, puisqu’il permet de se rendre compte de la violence qu’on subit les Juifs, que ça soit les personnes gazées ou les rescapés. Mais qu’est-ce qu’un génocide ? Un génocide est une destruction physique programmée par un groupe en raison de leur origines ethniques ou religieuses. Par ailleurs, à travers son autobiographie, Hoess raconte d’une violence atroce les conditions de ce camp. Les Juifs y sont gazés avec du « Zyklon B » et « selon les conditions atmosphériques, il fallait compter de trois à quinze minutes pour que le gaz fît son effet ». A travers, ces détails que nous raconte Hoess nous comprenons la violence qu’on subit ces personnes, et que ce camp de concentration est devenu un camp d’extermination. A partit de l’été 1942, ce camp devient le centre de mise à mort des populations juives de l’Europe et des convois de Juifs, Tsiganes sont déportés en train dit des « trains de la mort » puis sont gazés dans des chambres à gaz, leurs corps sont brulés dans des fours crématoires. De plus, le camp d’Auschwitz devient l’un des centres de mise à mort le plus important. En effet, Hoess s’est inspiré du camp de Treblinka où le dirigeant du camp faisait disparaître « 80 000 détenus en 6 mois », « utilisait l’oxyde de carbone ». Ensuite, Hoess s’inspirant de ce camp apporta des améliorations construisant des chambres a gaz pouvant contenir 2 000 personnes à la fois ». Ainsi, a la fin de la guerre, le bilan humain est effroyable. Le terme de Shoah, un terme hébreu utilisé pour désigner le génocide des Juifs fait 6 millions de morts, soit 63 % des Juifs d’Europe.

        Ensuite, cette connaissance du génocide est également intéressante, puisqu’elle permet de s’intéresser à l’histoire des génocides malgré cette violence. Tout de même, la violence est toujours présente. Hoess raconte qu’à Auschwitz il y a des sélections à l’arrivée. Les « inaptes au travail », dont les enfants, leurs mères et les personnes âgées sont « aussitôt dirigés sur les installations d’extermination où ils sont gazés puis brûlés. Les autres, « jugés bons pour le travail étaient envoyés à l’intérieur du camp », ils sont soumis au travail forcé et meurent de faim, d’épuisement, de maladies ou encore par de mauvais traitements. Cette sélection est faite par « deux médecins SS qui étaient chargés d’examiner chaque nouvel arrivage de prisonniers » A la fin de l’année 1941, 500 000 à 800 000 Juifs ont déjà été assassiné sur le territoire soviétique. Des centres de mise à mort sont crées en territoire polonais comme Treblinka et Auschwitz cités par Hoess ou encore Belzec. Enfin, la connaissance du génocide est intéressante voir même passionnante puisqu’à travers cette brutalité, les lecteurs de Hoess se rendent compte que ces massacres sont palpitants, voir prenant et permettent surtout de comprendre l’histoire avant et après ces massacres.

...