Le camp de Natzwillet-Struthof
Étude de cas : Le camp de Natzwillet-Struthof. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar e_pourre75013 • 20 Décembre 2022 • Étude de cas • 1 222 Mots (5 Pages) • 339 Vues
LE CAMP DE NATZWILLER-STRUTHOF
1/ Où se situe le camp de concentration du Struthof ? Quand a-t-il été ouvert ?
Le camp de concentration du Struthof se situe en Alsace dans le département du Bas-Rhin au lieu-dit « Struthof », proche du village alsacien de Natzwiller. Il a été ouvert le 1er mai 1941.
2/ Que trouvait-on au Struthof avant la Seconde Guerre mondiale ? Pourquoi les nazis ont-ils décidé d’ouvrir un camp de concentration sur ce site ?
Avant la Seconde Guerre mondiale on trouvait au Struthof une station de ski touristique, un hôtel et des pistes de ski. Les nazis ont décidé d’ouvrir un camp de concentration sur ce site, car le site se situe à proximité de carrières de granit rose, qui seront exploitées par les déportés.
3/ Qui administre le camp de concentration ?
Le camp de concentration est administré et rattaché à Heinrich Himmler, par l'intermédiaire de l'Office central SS de gestion économique. Il était dirigé par un commandant, le « Lagerkommandant ». Le Struthof a été dirigé par cinq commandants qui se sont succédés.
4/ Qui sont les personnes déportées dans ce camp ? Comment les détenus sont-ils considérés par les gardiens ?
Les personnes déportées dans ce camp sont pour la plus grande majorité des hommes politiques, des Juifs, des Tziganes ou encore des homosexuels. Les détenus sont considérés par les gardiens comme des sous-hommes qui ne sont que des numéros.
5/ Décris le quotidien des déportés. A quelles difficultés sont-ils confrontés ? Relève les horaires de travail.
Les déportés sont confrontés à des conditions inhumaines, dans un processus de destruction et de déshumanisation qui les conduisaient le plus souvent à la mort. Ils subissent l'appel jusqu’à six fois par jour. Lorsque les SS font la comptabilité des vivants et des morts, les vivants devaient attendre leur tour dehors par tous les temps, jusqu’à avoir le droit de regagner leur baraque ou leur travail. Ils sont sous-alimentés et la plupart meurent de faim. Ils finissent même par envier le contenu des gamelles des chiens des SS.
De plus, les déportés sont confrontés au travail de force, ils travaillent soit de jour de 6 heures à 18 heures, soit de nuit de 18 heures à 6 heures. La majorité des déportés travaille à la carrière, à l'extraction de pierres, de granit ou de gravier.
Ils sont aussi confrontés à l’entassement dans de petites baraques où le matin ils effectuent une rapide toilette autour de lavabos en nombre insuffisant et le soir, au retour du travail, ils reçoivent une maigre ration et dorment à plusieurs dans des châlits en bois.
6/ Quels travaux doivent effectuer les détenus ? Relève un témoignage montrant à quel point les conditions de travail sont dures.
Les détenus sont attribués à des kommandos différents, c’est-à-dire dans une équipe ou dans un service du camp.
La majorité travaillent à la carrière, où ils doivent extraire, soulever et remplir des wagons de blocs de pierre, de granits, de gravats ou de graviers. Les autres détenus, travaillent au ravin de la mort, où ils doivent creuser dans la montagne pour faire une plateforme et construire une route. J’ai relevé le témoignage de Max Nevers, un déporté français, engagé dans les Francs-Tireurs-Partisans dans l'Yonne puis en Côte-d'Or. Il est arrêté alors qu'il menait une opération de sabotage sur un pont. Il est emprisonné à Dijon puis au camp de Romainville, puis il est déporté avec le statut NN au camp de Natzweiler-Struthof en juillet 1943. Le statut NN signifie « Nacht und Nebel » en allemand et qui veut dire « Nuit et brouillard » en français. Les déportés NN devaient peindre ces initiales sur leur uniforme. Son témoignage montre à
...