Poème sur les soldats des tranchées dans la 1ère Guerre Mondiale

L’ennui

Que dire du temps qui passe, tel un infernale compte à rebours

Oh ! éternelles minutes qui martèlent les esprits penseurs

Que les bruits extérieurs, les tirs et les cris emplissent de peur

Pauvres soldats exténués attendant patiemment leur tour

En effet au champ de bataille, vaste terrain décimé, le soldat se résigne

Reclus, inquiet mais néanmoins impatient de sortir de sa routine.

Que le temps semble infini dans ces longs couloirs pestilentiels

Ces longs couloirs symbole de refuge, ces longs couloirs source de pensées existentielles

Entouré d’une gargantuesque cacophonie insoutenable autrefois

Mais qui désormais, apparaît telle une douce mélodie à ses oreilles meurtries

Le soldat dans ce monde qu’il ne reconnaît plus, se rattache à sa foi il n’a plus le choix !

Et parmi les rats qu’il côtoie il va devoir sortir de son trou s’il ne veut pas perdre la vie

L’offensive a été lancée trêve de rêvasseries et comme par magie le temps si lent la seconde d’avant

S’est accéléré brusquement. Les corps et les cris seront portés par le vent du moins pour un temps.

Ce poème est composé de deux quatrains et de deux tercets. Il évoque la première guerre mondiale (1914-1918) et plus précisément l’ennui que rencontre les soldats dans les tranchées. Ce poème parle des combats et de l’ambiance bruyante et instable qui y règne. Il évoque aussi les conditions de vie des soldats qui attendent l’offensive dans des tranchées infestées de rats. Mais ce poème évoque surtout l’attente et le temps qui ne semble pas s’écouler. De même qu’il évoque une certaine lassitude ressentie des soldats face à la routine et à l’ennui.

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