La première guerre mondiale : le retour des soldats, entre violences et affaiblissement
Dissertation : La première guerre mondiale : le retour des soldats, entre violences et affaiblissement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar antoine lissajoux • 9 Avril 2022 • Dissertation • 4 959 Mots (20 Pages) • 502 Vues
La Grande Guerre, terme utilisé pour nommer la première guerre mondiale, s’est déroulé entre 1914 et 1918. Cette dernière à impliquer en grande partie les puissances européennes.
Ce conflit militaire, demanda aux pays engagés d’appeler leurs forces armées au combat.
La première guerre mondiale, a été un événement qui a entrainé la remise en cause du positionnement de l’homme dans la société.
Ayant une place forte dans la société, les hommes vont devoir abandonnés leur travail, leur femme et enfants, pour qui ils étaient des exemples ou des héros, pour aller combattre sur le champ de bataille. Renforcer par l’industrialisation de l’armement, et donc l’arrivée d’armes plus meurtrières tels que l’obus ou les mitrailleuses, ce conflit militaire fut le premier à être autant meurtrier, et à causer autant de blessures. Après avoir connu quatre années de violence et de souffrance, les soldats sont rentrés avec des séquelles importantes tant physique, que psychologique. Le retour au pays, tant attendu et présumé glorieux, va finalement se présenter comme dévastateur, peu reconnaissant, et à l’origine de dépression pour les hommes. En effet, les hommes toujours affectés par la guerre vont laissés entrer la violence de la guerre au sein de leur foyer, et pour ceux qui sont rentrés blessés, vont connaitre une période de solitude à cause de la reconnaissance presque inexistante de la part de la société et de leur famille. Cette période commence en 1918, et pour certains durera jusqu’à leur mort.
Notre réflexion se portera donc sur ce retour de la guerre, qui se constitue par la violence dans les foyers de la guerre, et l’abandon de l’État envers les soldats blessés. En somme, un retour qui pose les questions, de savoir si la guerre est bien finie lors du retour des soldats au pays, et de savoir si l’état est bien à la hauteur de l’effort de guerre de ces soldats.
Donc à travers ces éléments, on peut réellement se demander, comment la violence de la première guerre mondiale a-t-elle déranger la vie des soldats dans leur foyer et à paralyser l’État dans sa reconnaissance ?
Pour répondre à ce questionnement, nous allons voir dans un premier temps quels a été la vie des blessés de guerre à leur retour. Ensuite, il sera question du remplacement dans le rôle des hommes par les femmes dans toutes les missions. Enfin, nous verrons que l’État s’est perdu dans son rôle de reconnaissance et que la guerre s’est introduite dans le foyer.
En premier lieu la violence dû notamment à l’armement utilisé pendant la Grande Guerre à provoquer de nombreuses liaisons physiques et psychologiques chez les soldats.
L’armement utilisé a connu une vraie révolution. L’exemple le plus frappant de cette évolution est « Les obus explosifs percutants ou les obus antipersonnel fusants font des ravages ». Cette nouvelle arme associée à la mitrailleuse, faisant beaucoup de dégâts, plongent les soldats et la guerre dans une nouvelle ère de blessure et de stress. Les blessés liés à ce type d’armes sont nombreux. Il existe une estimation à ce propos, il s’agit de « 2/3 des blessures ». Donc, l’utilisation de ces armes fut « prolifique » pour les pays. Concernant les blessures physiques, on a estimé sur le total des soldats français partis au combat, à « 40% du contingent français fut touché de façon invalidante ». Le combat avait donc pour but, de tuer le plus possible ou le cas échéant de blesser le plus possible. Dans le pourcentage énoncé, les soldats ont été toucher à différentes parties du corps. Par exemple, le visage concerne « 11 à 14% de ces blessés ». Concernant ces blessés du visage, il y a eu l’invention d’un terme qui est « les gueules cassées ». En France, on en dénombre 15 000. La prise en charge de ces blessés est difficile sur le champ de bataille. Pour rapatrier les soldats blessés, il faut effectuer cela la nuit, « (…) pour que les brancardiers, guidés par les cris, puissent intervenir ». Les soignants luttaient contre « l'asphyxie et l'hémorragie ». Donc, les blessés pouvaient rester des heures dans leur état sans être secourus. Ne pouvoir intervenir que la nuit, prouve le danger qui régnait sur le front. Les soldats étaient envoyés après cela dans un poste de secours. Ceci était effectuer durant la guerre, mais on peut se demander comment les soldats, notamment les gueules cassées, étaient pris en charge à l’arrière et après la guerre. Avec l’apparition de temps de blessés de guerre, on a pu assister à l’apparition de nouvelles techniques de chirurgie. Ce sont les soldats, les gueules cassées, qui vont « inaugurer une spécialité inédite, la chirurgie maxillo-faciale ». Cela consiste notamment à proposer des prothèses « médical ou esthétique » au soldat. Mais on s’est aperçu que ces derniers n’étaient pas favorables à ces techniques car certains d’entre eux ont été les exemples des effets secondaires de ces prothèses tels que « du poids ou des irritations provoquées ». Cela à causer une méfiance chez les soldats blessés et donc, ils refusent ce traitement. Après la guerre, des femmes ont permis à des soldats de cacher leur blessure au visage. Par exemple, Anna Colleman Ladd, artiste américaine, a mis son art à l’œuvre en produisant des masques. Ces masques reconstituaient le visage des hommes, visage détruit par la guerre.
A côté des gueules cassées, on peut voir tous les soldats touchés aux bras et jambes. Ces blessures sont dû aux mêmes armes. La cause principale de l’amputation est « la gangrène gazeuse » qui est la contamination des plaies par des bactéries qui produisent des gaz. Ces soldats amputés ont soit utiliser des prothèses, soit pour ceux qui ont perdu leur bras, mettre leur manche dans les poches de leur manteau par exemple.
La Grande guerre va contribuer à l’apparition de maladies psychologiques. Un nombre important de poilus « sont atteints de troubles nerveux provoqués par l'atrocité des combats ». C’est à partir de cela qu’il y a la mise en place de « la première médecine d'urgence psychiatrique ».
A la suite des répercutions physiques que la violence de cette guerre à causées, on a pu aussi s’apercevoir que cette dernière a également eu de grandes conséquences sur le psychique. Plus précisément, les soldats sont rentrés avec une condition psychologique très mal en point.
L’historien Jean-Yves Le Naour qui a travaillé sur le sujet, énonce « la guerre n’a pas seulement meurtri et lacéré les chairs, elle a entaillé les âmes, elle a rendu fou ». En effet, du fait de la violence des combats,
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