La Guerre Froide: D'un Ordre Bipolaire à Un Nouveau désordre Mondial
Dissertations Gratuits : La Guerre Froide: D'un Ordre Bipolaire à Un Nouveau désordre Mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 30 Octobre 2013 • 1 937 Mots (8 Pages) • 1 576 Vues
Composition d’histoire
Sujet : D’un ordre bipolaire à un nouveau désordre mondial.
La Guerre Froide est la période d'affrontement stratégique et politique qui se développa après la Deuxième Guerre Mondiale entre les États-Unis et ses alliés de l'Europe de l'Ouest sur un côté et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques et les pays communistes de l'autre. L'expression "Guerre Froide" provient du journaliste américain Herbert Bayard Swope et d'un discours qu'il a écrit en 1947. Durant ce conflit qui durera plus de quarante années, le monde entier sera scindé en deux d’un point de vue idéologique : le libéralisme face au communisme, mais aussi physiquement par la construction d’un mur dans la capitale allemande. C’est l’avènement d’un nouvel ordre mondial que l’on percevra comme un monde bipolaire. Où les visions manichéennes seront poussées à leur paroxysme.
Nous sommes en position de se questionner sur la nature de ce monde bipolaire ainsi que sur les conséquences qu’a engendré cette Guerre Froide ?
Nous nous intéresserons dans un premier temps à l’ordre bipolaire puis dans un seconde temps à la fin de la Guerre Froide et les espoirs de paix pour enfin finir sur les nouvelles conflictualités que cette guerre idéologique a engendré.
La première crise de Berlin, inévitable, marquera le début de la guerre froide. En 1947, le président américain Truman lance l'offensive dans un discours au Congrès où il expose sa doctrine de l'endiguement du communisme (ou « containment »). Son idée est de favoriser la reconstruction et le développement des pays européens durement touchés par la guerre pour éviter que les peuples dans la misère ne se tournent vers le communisme. Les États-Unis proposent alors à tous les pays d'Europe le plan Marshall : une aide financière de 12 milliards de dollars qui sera acceptée par les États voulant se rapprocher des États-Unis et en particulier par l'Allemagne de l'Ouest (qui recevra 4 milliards de dollars).
À Berlin, la situation se dégrade : les Américains et les Britanniques fusionnent leurs zones en janvier 1947 (bizone), puis les Français joignent leur zone aux deux autres en juin (trizone). La crise de Berlin accélère le processus de mise en place d'une République fédérale allemande démocratique et intégrée au bloc de l'Ouest (créée le 23 mai 1949, elle prend Bonn pour capitale). En réaction, Staline accélère la création de la République démocratique allemande le 7 octobre 1949 avec Berlin-Est pour capitale. Pendant toute la guerre froide, Berlin-Est et Berlin-Ouest seront à la fois le symbole des deux blocs et le reflet des phases de crises et de détente entre les deux grands.. Comme les pourparlers engagés entre Khrouchtchev et Kennedy n'aboutissent pas, le président soviétique fait bâtir le mur de Berlin (« mur de la honte » pour les Occidentaux) dans la nuit du 12 au 13 août 1961 : il devient le symbole du « rideau de fer » qui coupe l'Europe en deux et de ce monde bipolaire.
Les bains de sang que représentent les deux guerres mondiales empêchent tout conflit direct entre les deux puissances. C’est donc une guerre nouvelle, une guerre indirecte où chacune des puissances va essayer de prouver sa supériorité. Ce qui se traduira par une course aux découvertes scientifiques et aux prouesses techniques. Par exemple la course à l’espace haletante où chaque partis vont se neutraliser mais qui sera remporté par les Etats-Unis le 21 juillet 1969 lorsque Neil Armstrong posa son pied sur la lune. La course au nucléaire fut aussi une compétition acharnée et qui a d’ailleurs engendré une crise telle, que certains ont cru à la fin du monde… En effet la présence des soviétiques sur l’île cubaine en possession de bases de lancements de missiles a fortement déplu à son rival qui a provoqué un conflit à très haut risque mais qui s’est finalement soldé par le retrait des bases de lancement mais aussi par l’instauration d’un e ligne téléphonique directe entre Washington et le Kremlin appelée « téléphone rouge » afin de pouvoir communiquer entre les deux adversaires en cas d’extrême urgence. Une compétition acharnée qui n’en demeure pas moins belliqueuse en tout cas dans la pensée et qui même va devenir physique mais dans des zones lointaines…
En effet, ces conflits se transforment en conflit d’armée mais dans des « zones périphériques », là où ne toucherait plus des civils marqués par le passé des massacres de ce 20ème siècle. Le conflit du Vietnam en est l’exemple type. Après la guerre d'Indochine, le Vietnam fut coupé en deux. Le Nord communiste et Le sud capitaliste. Chinois et russes pour le nord, Américain pour le sud. Le américains voyant que le sud ne tient qu’à un fil (les accords de Genève prévoyaient par le biais d'une élection une réunification des deux pays mais qui aurait certainement passé communiste) décide de soutenir plus concrètement son allié du Sud. D'abord en envoyant des conseillers militaires puis de l'équipement et enfin des hommes.
En clair cette guerre n'est que le fruit d'une volonté des américains à ne pas vouloir voir l'ensemble de la région passé communiste. De fil en aiguille la guerre a prit des proportions dramatiques. Les pertes humaines deviennent importantes ce qui commence a fâché l'opinion public qui ne voit pas le bout du tunnel. Une fois Nixon président celui ci commence a désengager les USA du conflit. La politique est tout autre désormais c'est le Vietnam sud qui doit se défendre et sans l'appui des américains. Finalement, Saigon tombe et c'est la fin du conflit après 10 années de guerres.
En 1985, La glasnost et la perestroïka jouent contre Gorbatchev : les réformes économiques n’ont pas porté leurs
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