De 1947 au début du XXe siècle: d'un conflit bipolaire à de nouvelles conflictualités

SUJET : « De 1947 au début du XXeme siècle : d’un conflit bipolaire à de nouvelles conflictualités »

        La fin de la 2nde Guerre Mondiale consacre l’émergence de deux très grandes puissances qui ont joué un rôle majeur dans la défaite de l’axe : les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Elles disposent en effet de moyens militaires, de ressources démographique et économiques sans équivalent. Jamais ces deux puissances nucléaires ne vont s’affronter directement mais leur relation vont être à l’origine de nombreux conflits périphériques. La diplomatie mondiale se caractérisa par de nombreuses crises et par un climat de tension entre les peuples liés à la propagande et à la course aux armements.

A la suite de la disparition de l’Union soviétique, une seule superpuissance semble dominer le monde : Les Etats-Unis. Ceux-ci cherche à préserver une paix mondiale en collaborant avec l’ONU. Mais de nombreux conflits éclatent.

Comment évolue l’équilibre mondial de 1947 à nos jours ?

Nous verrons tout d’abords en quoi consiste la Guerre Froide, mais aussi ce que sont les crises majeures de cette période de forte tension. Enfin, nous verrons ce que l’on peut qualifier de nouvel ordre mondial.

        La Guerre est un conflit complexe ayant des caractéristiques très spécifiques. Dès mars 1947, la rupture entre les deux grandes puissances (Etats-Unis et URSS) s’officialisent. Truman dévoile la théorie du « containment ». C’est donc la volonté de limiter l’expansion du communisme. Car les américains sont déjà conscients de l’ampleur de l’influence soviétique ver l’Ouest et sur les pays d’Europe de l’Est. Ces pays sont très sensibles à cette idéologie car ils sont fragilisés par la 2nde Guerre Mondiale. De plus, les victoires communistes se font nombreuses. Même si la plupart du temps les suffrages sont truqués, les Etats en grandes souffrances acceptent ce nouveau vent politique. Les programmes sont attractifs prônant des valeurs d’égalité, de partage des terres et d’aspiration à un changement profond. Staline considère l’expansion Soviétique comme une nécessité, les pays de l’Est doivent être les alliés de Moscous.

L’Amérique vas donc se durcir face à cette peur (expansion Soviétique). L’année 1947 peut être qualifiée d’année de raidissement de la politique internationale américaine. Et même si les Etats-Unis vont faire des concessions sur la Pologne ; il vont organiser un plan de contre-attaque pour protéger l’Europe de l’Ouest très fragilisée par la Guerre, d’une éventuelle contagion communiste.

C’est ainsi que chacune des grandes puissances vas organiser SON Europe. Le confit est né. Le combat d’idéologie prend forme et le terrain de la guerre est Européen.

        Les deux idéologies de cette guerre sont caractérisées à l’Ouest par la doctrine de Truman et à l’Est ; le rapport de Jdanov. Pour le président Truman, il faut nécessairement choisir entre deux modes de vies. Soit la démocratie (le monde de la liberté) issue de la volonté de la majorité, des institutions libres, des gouvernement représentatifs et avec des élections libres. C’est donc la liberté individuelle avant tout : droit à la parole, religion libre, pas d’oppression politique. Ou bien, le totalitarisme (le monde de la terreur et de l’oppression). Régime choisis par la volonté d’une minorité imposée par la force. Avec des élections truqués, le contrôle de la presse et de la radio. Il n’y a pas de libertés individuelles. Ce que dit aussi Truman, c’est que la misère conduit au totalitarisme. Et pour l’empêcher, il faut aider ces peuples économiquement.

Or, dans le rapport de Jdanov, il faut aussi choisir entre deux camps. Ce sont soit les impérialistes qui ont une volonté de dominer les peuples, qui sont en faveur de la colonisation (Etats-Unis et leur alliés). Ou, les anti-impérialistes qui ont une volonté de libérer les peuples. Ils sont opposés à la colonisation (URSS et leurs alliés : pays d’Europe de l’Est). Pour défendre la liberté des peuples, ils peuvent compter sur : le mouvement ouvrier, les partis communistes et les mouvements de libération nationale dans les colonies. Il s’agit ici, de la lutte contre l’impérialisme américain. Par exemple, en France, en mai 1947, le Parti communiste quitte le gouvernement et lance une vive campagne d'opposition contre les partis au pouvoir.

Le combat est donc avant tout un conflit idéologique soutenu par une intense propagande. Les deux camps s’affrontent pour vanter et diffuser leur modèle respectif. ; ainsi les présidents démocrates (Kennedy puis Johnson) visent les inégalités sociales tandis que Khrouchtchev ou plus tard Gorbatchev cherchent à libéraliser le régime. Cette guerre est reprise dans le monde entier par les partis ou mouvement favorables au libéralisme ou au communisme. Pour illustrer cette idée de propagande idéologique, la propagande et la censure soviétiques masquaient les échecs, et l’URSS apparaissaient comme le pays où il n’y avait jamais d’accident. En effet Youri Gagarine était le premier home à avoir était dans l’espace officiellement selon le régime Soviétique. Cette fracture entre ces deux grandes puissances met en évidence le début du conflit et le début d’un monde bipolaire. Mais ce monde est aussi confronté à des crises et de moments de détentes.

Cette période de relâchement est marquée par l’année 1953 qui constitue une période charnière dans la Guerre Froide. En effet, le 20 janvier, le président Eisenhower succède à Truman, et il est davantage rattaché à la paix. De plus, c’est la mort de Staline le 5 mars 1953. Qui engendre un relâchement des tensions. Enfin, c’est aussi la fin de la guerre de Corée. On qualifie souvent cette période de « dégel ». CE début de nouvelle période est aussi appelé la « coexistence pacifique ». En URSS, Nikita Khrouchtchev est à l’origine de ce changement radicale (politique).C’est la volonté d’apaisement qui doit permettre à l’URSS de combler son retard économique. Il prône la coexistence pacifique dans les relations internationales, maintient toujours sa lutte idéologique sans forces armées et vas même jusqu’à rencontrer JF. Kennedy à Viennes, en 1961. Mais le besoin de produire des armes atomiques prend le pas pour avoir une capacité de dissuasion nucléaire équivalente aux Etats-Unis ; l’équilibre de  la erreur ou « destruction mutuelle est assurée en cas de guerre ».

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