Brexit

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Par: Shahd El Hegawy, Isabelle Eid, Elena Geagea

       Depuis que le Royaume-Uni a voté "oui" au Brexit (la sortie de l'Union européenne), le 23 juin 2016, l'Europe retient son souffle. La première ministre britannique Theresa May doit donc négocier un accord de sortie avec l’Union Européenne. Dans cet accord va se poser les questions du rétablissement ou non d’une frontière physique entre les deux Irlande, le paiement par Londres de ses engagements pris au titre du budget européen 2014-2020, et la préservation des droits des citoyens européens au Royaume-Uni et inversement. En attendant, les citoyens et les entreprises se préparent.[pic 4]

Voici les choix d’accord, comme prévus par le BBC :

1. Un « Deal »

Avec un compromis national entre les membres du parlement, un accord pourra être négocié entre le Royaume-Uni et l’union européenne. Dans ce cas l’accord permettra au Royaume-Uni de quitter l’Union tranquillement.

1. Un  « No Deal »

Si cela se produit le pays passerait alors brutalement du statut d'État membre à celui de simple pays tiers. Dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre les frontières et leurs contrôles seraient rétablis. Présenté comme une catastrophe par Theresa May, un no deal devrait entraîner d'importantes conséquences économiques. Le coût estimé d'un tel scénario varie selon les secteurs. Le gouvernement britannique a lui-même estimé une perte de 8% de PIB sur 15 ans, si ce "saut de la falaise" comme l’as qualifié May, venait à se réaliser.

1. Un abandon du Brexit[pic 5]

Juridiquement, cette solution est également possible, mais puisqu'elle impliquerait l'organisation d'un débat et d'un vote ça la rend difficile a  réalizer. Cependant la popularité de cette solution ne cesse d’accroitre.

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