Sous Charles De Gaulle
Dissertation : Sous Charles De Gaulle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar omiel • 2 Mars 2013 • 2 071 Mots (9 Pages) • 1 127 Vues
Charles de Gaulle
Charles de Gaulle, né en 1890 dans une famille catholique lilloise, entame une carrière militaire à l'Ecole de Saint-Cyr. Après avoir été le chef de la France libre durant la seconde guerre mondiale, son hostilité à la IVe République le conduit à la démission de la présidence du Gouvernement provisoire, en 1946. Il crée en 1947 le Rassemblement pour la France (RPF). L'impuissance des gouvernements successifs à régler la question algérienne permet au général de revenir au pouvoir après la crise du 13 mai 1958. La Constitution de la Ve République, qu'il fait adopter par référendum, renforce les pouvoirs de l'exécutif, encore confortés par l'élection du président de la République au suffrage universel direct (réforme constitutionnelle de 1962). Une fois l'Algérie indépendante (accords d'Evian de 1962), celui qui se fait "une certaine idée de la France" s'attache à accroître son indépendance (distance avec l'allié américain, refus d'une Europe supranationale). Réélu en 1965 par une France qui "s'ennuie", de Gaulle ne voit pas venir la crise de mai 1968 qui le bouscule sans le faire trébucher. Engageant sa légitimité dans un référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat, il démissionne à la suite du "non", le 28 avril 1969. Il meurt le 9 novembre 1970, à Colombey-les-Deux-Églises.
Quelques grandes dates :
- 18 juin 1940 : Deux jours après la capitulation française, de Gaulle appelle, depuis Londres, les Français à la résistance.
- 21 décembre 1958 : Charles de Gaulle devient président de la République française, après avoir été élu par un collège électoral. A la suite de la crise du 13 mai 1958, le président de la République, René Coty, fait appel au général de Gaulle pour devenir le dernier président du Conseil de la IVe République.
- 22 mars 1962 : Les accords d'Evian acceptés par référendum (le 8 avril) en France et en Algérie, entérinent l'indépendance de cette dernière. Après l'attentat du Petit-Clamart, le 22 août, de Gaulle propose l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel, adoptée par référendum le 28 octobre.
- Mai 1968 : Le "joli mois de mai" secoue la République gaullienne. A l'agitation étudiante succède la grève générale. Les ouvriers repoussent les accords de Grenelle négociés entre le gouvernement et les syndicats. De Gaulle annonce, le 30 mai, la dissolution de l'Assemblée nationale. Les élections législatives de juin voient le triomphe des gaullistes.
- 27 avril 1969 : Le référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat est rejeté par 52,4 % des voix. Le lendemain, Charles de Gaulle démissionne, considérant que le pacte qui l'unissait aux Français est rompu. Alain Poher assure l'intérim jusqu'en juin.
Bibliographie
Maurice Agulhon, De Gaulle, Histoire, symbole, mythe. Plon 2000
Paul-Marie de la Gorce, De Gaulle. Perrin, 2000.
Jean Lacouture, Charles de Gaulle. Seuil, trois tomes (1984-86)
Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle. (Trois tomes) Fayard 2000
Jean-Pierre Rioux, De Gaulle : la France à vif. Liana Levi , 2001
Nicolas Tenzer, La Face cachée du gaullisme. Hachette, 1998.
Ouvrages de Charles de Gaulle :
Mémoires. Gallimard - Bibliothèque de la Pléiade, 2000.
Le fil de l'épée, et autres écrits, Plon, 1990.
• LEMONDE.FR | 21.06.02 | 17h05
Georges Pompidou
Georges Pompidou, né en 1911, fils d'instituteurs auvergnats, fait de brillantes études littéraires qui le mènent à l'enseignement. A la Libération, il devient un proche collaborateur du général de Gaulle. En avril 1962, ce dernier le nomme premier ministre, alors qu'il est inconnu du public. Placé en "réserve de la République" après Mai 68, il est élu président en juin 1969, à la suite de la démission de De Gaulle. Voulant incarner le "changement dans la continuité" du gaullisme, il maintient le cap de la politique étrangère gaullienne (force atomique de dissuasion, équilibre entre les Deux Grands, politique pro-arabe), mais il lève le veto français sur l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, acceptée par référendum en avril 1972. Avec l'éviction de son premier ministre, en 1972, Jacques Chaban-Delmas, partisan d'une plus grande autonomie de Matignon, Georges Pompidou réaffirme la prééminence du président sur le gouvernement et le Parlement, et ancre son électorat à droite avec le rejet du projet de "Nouvelle Société". Le "domaine réservé" du président ne se limitant plus à la diplomatie et la défense, il encourage la concentration des entreprises et lance un grand programme de centres nucléaires, à la suite du premier choc pétrolier de 1973. Gravement malade, il refuse de quitter le pouvoir, dans un contexte social et politique difficile. Il meurt brutalement le 2 avril 1974, avant d'avoir pu achever son mandat.
Quelques grandes dates
1962 : le 14 avril, le président de Gaulle nomme Georges Pompidou premier ministre, ou plutôt "premier des ministres", comme il le dira plus tard, alors qu'il est inconnu du public et étranger au Parlement. Il succède à Michel Debré et restera six ans à ce poste, un record.
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