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Les valeurs de la République et l’école

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Par   •  11 Février 2022  •  Commentaire de texte  •  775 Mots (4 Pages)  •  619 Vues

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Montrez que les valeurs de la République imprègnent l’école: l’enseignement des idées de liberté, d’égalité et de fraternité; l’importance de la laïcité; la volonté d’unir la nation derrière la République.

Après le vote des lois constitutionnelles en 1875, la consolidation de la République passait inévitablement par une réforme de l’école pour de nombreux républicains. Ministre de l’Instruction publique, Jules Ferry proposa un ensemble de lois scolaires qui fondèrent l’école de la IIIe République dont la laïcité constituait l’un des principes majeurs. Ces dernières rendirent l’école: publique, gratuite, laïque et obligatoire. L’objectif était de généraliser l’instruction pour ancrer les principes républicains dans la société française.

On peut donc se demander comment les valeurs de la république imprègnent-elles l’école? Pour y répondre, nous allons prendre appui sur 7 documents.

D’une part, nous aborderons l’enseignement des notions emblématiques de: liberté, égalité et fraternité. D’autre part, nous étudierons l’importance de la laïcité et la volonté d’unir la nation derrière la République

Tout d’abord, les valeurs de la devise sont considérablement respectées et enseignées. La place de la religion est définitivement cadrée au sein de l’école dans le sens où la religion n’est pas un enseignement de l’État et l’inculcation de cette dernière doit se faire en dehors du temps scolaire. Pour y remédier tout en gardant un principe de liberté, une solution est trouvée. L’article 2 de la loi Ferry de 1882 stipule qu’un jour par semaine, autre que le dimanche, les parents pourront donner à leurs enfants une instruction religieuse. L’article 3 de cette même loi est mis en place. Les ministres des cultes ont le droit d’inspection, de surveillance et de direction dans les écoles primaires publiques et privées. De plus, au début de XIX ème siècle, la plupart des enfants ne vont pas à l’école mais travaillent dans les champs ou les mines de charbons pour permettent à leur famille de gagner un peu d’argent. Alors, Jules Ferry réclame l’égalité d’éducation pour toutes les classes sociales et pour les deux sexes. Son souhait se réalise grâce à l’article 4 de la loi du 28 mars 1882 où l’instruction primaire devient obligatoire pour les enfants des deux sexes âgés entre 6 ans et 13 ans révolus. Depuis le vote de ces lois scolaires, le besoin d’équiper toutes les communes d’une école primaire publique se fait ressentir. Pour cela, le budget de l’instruction publique augmente considérablement. Malgré l’effectif inférieur des écolières par rapport aux écoliers de l’école primaire, la part dans l’école publique ne fait qu’augmenter de 1850 à 1906, ce qui signifie une hausse des écoliers. En outre, l’école inculte la fraternité en apprenant aux élèves d’unir les citoyens de la nation française. Pour prouver cette affirmation, un élève dit que les Français doivent « s’aimer, se respecter, s’entraider comme des frères ». L’enseignement de ces trois principes (liberté, égalité, fraternité) est bénéfique aux écoliers; « il n’y a pas de plus belle devise que la devise républicaine ».

Par ailleurs, en France, la laïcité

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