Les sciences au XVI siècle
Fiche : Les sciences au XVI siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julia Martins • 1 Décembre 2016 • Fiche • 802 Mots (4 Pages) • 773 Vues
Les sciences au XVI siècles
Le XVI siècle, considéré comme le point de départ de la révolution scientifique, est restée sur une vision du monde ancienne, caractérisée par une pensée théologique. Les savants mettent au point la méthode expérimentale et insistent sur le rôle fondamental des mathématiques. De grandes découvertes scientifiques ont lieu notamment en astronomie, physique, chimie ou même biologie. Les savants échangent leurs connaissances, et de nouvelles découvertes sont ouvertes au monde. Les innovations scientifiques auront aussi des répercussions dans d'autres domaines comme l'architecture ou l'économie…
La vision européenne du monde et de l'univers a cette époque était principalement basée sur :
Les écrits des savants de l'Antiquité, et en particulier l'ouvrage de Ptolémée (mathématicien, astronome, savant d'Alexandrie qui considère que la Terre est immobile au centre de l'univers et que les étoiles tournent autour : on parle de géocentrisme. Le système de Ptolémée est basé sur la physique d'Aristote et reste la référence jusqu'au xvie siècle. Également la Bible et les croyances de l'Église catholique qui refuse une remise en cause de certains de ses dogmes (ce qu'il faut croire dans une religion) par les découvertes scientifiques.
Le géocentrisme des anciens soutenu par les avis de l'Église, réinterprété par les observations de savants comme Copernic et Galilée. C'est en 1513 que Copernic publie anonymement pour la première fois sa théorie d'une Terre, planète comme les autres, tournant autour du soleil (héliocentrisme) qui nommera "le système copernicien". Mais c'est officiellement en 1543 que sa théorie sera publiée. Elle rencontre alors l'hostilité des protestants (luthériens) et de l'Église, mais aussi de la plupart des savants de l'époque. On peu parler d'une révolution car elle remet en cause tout d'abord le géocentrisme, mais aussi les bases de la physique de l'époque.
On retrouve cette critique des anciens également en médecine, là encore, contre l'Église (celle-ci interdit les dissections de cadavres) . Les médecins Ambroise Paré et Vésale rejettent les anciennes théories sur la circulation des « humeurs » et sur l'anatomie du Grec Galien.
En mathématique, le XVIe siècle a connu de grands progrès dans la trigonométrie et l'algèbre avec en particulier la résolution des équations du troisième degré, l'emploi des nombres négatifs puis des nombres complexes, et des logarithmes. Ces nouvelles matières connurent un succès rapide en raison de leurs applications dans le commerce, l'astronomie et les sciences de l'ingénieur.
Au XVIe s., la botanique et la zoologie gagnaient de l'intérêt que produisaient les vertus thérapeutiques données aux substances tirées des règnes végétal (les plantes médicinales) et animal, ce d'autant plus que la plupart des botanistes et des zoologues étaient des médecins. Pour la botanique, certaines plantes américaines rencontrent au cours des siècles
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