L’humanisme, les sciences et les techniques (XV è- XVI è siècles)
Cours : L’humanisme, les sciences et les techniques (XV è- XVI è siècles). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fwnietzsche • 27 Novembre 2017 • Cours • 3 284 Mots (14 Pages) • 1 101 Vues
L’humanisme, les sciences et les techniques
(XV è- XVI è siècles)
On parlera peu de l’imprimerie= p. 50-51 du manuel de Belhoste. Récupérer la correction de
la dissertation de l’an passé du concours blanc.
Introduction
1) Ruptures et continuités
Les historiens des sciences avaient pu se concentrer sur le XVII ème siècle, quitte à ne pas
se pencher sur les XV ème et XVI ème siècle. Un des objectifs de l’historiographie a été
d’insister sur les racines de la « révolution scientifique ». En travaillant sur ces racines, les
recherches menées sur la Renaissances ont mené à la critiquer et les recherches sur cette
époque (XV-XVI è) ont ouvert l’histoire des sciences et des techniques à de nouveaux
objets.
Un ancien historien des sciences, Pierre Duhem (mort en 1916) avait écrit Le système du
monde, histoire des doctrines cosmologiques de Platon à Copernic. Il écrit une histoire de
ce qui concerne les doctrines cosmologiques (représentations du monde et de l’univers) en
englobant l’époque médiévale jusqu’au XVI ème siècle.
Alexandre Koyré s’attaque à Pierre Duhem dans Du monde clos à l’univers infini. = dans ce
livre, il dit qu’à la Renaissance il y a une rupture fondamentale (moment du passage de ce
monde clos à l’univers infini) qui est le préalable à la « révolution scientifique ». Il insiste
sur la rupture avec le Moyen Age. Cette vision ne rend pas compte de la complexité des
sciences et des techniques à la Renaissance= elle insiste trop sur la rupture.
Le grand historien Anthony Grafton, rappelle que les changements qui interviennent dans
les sciences n’ont qu’un impact limité sur l’enseignement à la Renaissance. Cela amène à
atténuer l’idée d’une rupture puisqu’on continue à enseigner ce que l’on enseignait à
l’époque médiévale. Il souligne qu’à la fin du XVI ème siècle, la plupart des hommes
instruits tiennent encore leur physique d’Aristote, leur médecine de Gallien (médecin grec)
et leur astronomie de Ptolémée (géographe de langue grecque). (noms antiques qui peuvent
faire l’objet de questions. Faire des petites fiches sur eux)
2) Humanisme et sciences
L’humanisme n’est pas d’abord une philosophie anthropocentrique (centrée sur l’homme)
qui marquerait une rupture avec l’univers théologique du Moyen Age.
L’humanisme est un projet de formation encyclopédique fondé sur la maitrise des traditions
textuelles.
!1
La question qui se pose pour ce cours est : quel est le rapport entre l’étude des textes de
l’Antiquité (coeur de l’activité humaniste) et le développement des sciences et des
techniques à la Renaissance?
Question à côté de laquelle est passée l’histoire des sciences classiques, comme Koyré ou
d’autres, qui ont minimisé la contribution de l’humanisme. On a vu ça comme 2
mouvements séparés voir opposés. Les choses ont changé et on a montré les liens entre
humanisme et sciences, notamment dans les méthodes. =Historien Eugenio Garin, Anthony
Grafton.
L’entreprise humaniste qui voulait restaurer les savoirs antiques (restauratio) s’étend à tous
les domaines, théoriques mais aussi pratiques.
3) Sciences et techniques : des mondes mêlés
Il faut prêter attention à la question des disciplines, quels sont les champs disciplinaires.
Mais il faut aussi regarder les pratiques, plus humbles, comme base de travail de savants.
On appelle les pratiques à l’époque « les arts ».
Il faut regarder les liens entre les sciences et les arts, entre les humanistes et les hommes de
métier, entre les lettrés et les artisans, entre les hommes de la culture écrite et les hommes de
la production matérielle. L’un des changements les plus décisifs de la Renaissance est la
nécessaire collaboration des savants et des artisans : la constitution de communautés
d’intérêts.
On voit cela à travers le décloisonnement du monde, la mondialisation : on a découvert de
nouveaux continents, l’art de la navigation en haute mer a supposé l’utilisation de nouveaux
savoirs (p. 82-83 de Belhoste).
I- La Renaissance des savoirs scientifiques et
techniques
1) L’héritage médiéval
Pour comprendre les XV ème-XVI ème siècles, il faut comprendre l’héritage médiévale et
faire une place importante aux structures universitaires. La recherche est liée à ces structures
universitaires, on a un lien entre la recherche et l’enseignement. (doctorant= c’est un
chercheur, mais qui enseigne. Docere= veut dire enseigner) Il y a un lien entre les sciences
et l’enseignement.
Ces
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