Le Café, Un Produit Mondialisé
Dissertation : Le Café, Un Produit Mondialisé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Novembre 2014 • 980 Mots (4 Pages) • 1 841 Vues
LE CAFE, UN PRODUIT MONDIALISE :
Le café est la matière première la plus commercialisée dans le monde après le pétrole, à ce titre il illustre parfaitement la mondialisation de l’économie ; on peut en effet parler d’une culture commerciale dans le cadre d’une économie extravertie.
Ce commerce est aussi emblématique de l’inégalité des échanges, puisque sa production se fait exclusivement au sud, alors que sa transformation et sa commercialisation sont dominées par les pays du Nord.
L’historique et les conditions naturelles de production du café
La culture du café s’est diffusée dans toute la zone intertropicale à partir de l’Afrique centrale, de l’Asie à l’Amérique latine et aux Antilles. Il s’agit d’un héritage colonial qui s’est épanoui dans le cadre d’une économie de plantation. les colons se tournent vers le café afin satisfaire les besoins des métropoles (à partir du XVIII°). Or, après la décolonisation, la culture du café permet à de nombreux pays de s’insérer dans le marché mondial dans le cadre d’un modèle d’économie extravertie (économie fondée sur la priorité donnée aux exportations).
Cette plante exige des conditions naturelles favorables sur le plan des sols et de l’altitude selon qu’il s’agit de robusta ou d’arabica..
La caféiculture se pratique à la fois dans des zones de plaines, sur les versants des collines ou des montagnes
1- Les principaux lieux et modes de production
Les pays producteurs se situent tous dans le sud. L’Amérique latine domine le marché avec 70% de la production mondiale, suivie par l’Asie (20%) et l’Afrique (10%).
La production mondiale de café augmente depuis les années 2000 et dépasse les 100 millions de sacs par an, soit plus de 6 millions de tonnes.
Une ressource importante pour les pays producteurs.
65% de la production vient d’Amérique latine (le Brésil est le premier producteur) et la zone caraïbe. Dans certains pays du Sud, le café constitue la principale source de richesse. Il représente 25% du PIB du Guatemala, plus de 10% de celui du Brésil et près de 50 % de celui de l’Ethiopie. Les aléas climatiques susceptibles d’entraîner une mauvaise récolte peuvent donc s’avérer catastrophique.
Cette culture commerciale reste soumise à la demande extérieure croissante (en raison de l’apparition de nouveaux marchés tels que la Chine). Pour pouvoir satisfaire cette demande, il convient de produire plus :
-en augmentant les superficies plantées, au détriment des cultures vivrières qui assurent pourtant la subsistance des familles.
-grâce à des sélections de plants de café plus résistants (le Caturra brésilien).
-en développant l’usage des engrais et des pesticides.
Mais tout cela nécessite des investissements importants. Beaucoup de petits producteurs ne peuvent les assumer en période de baisse des cours. Aussi, on constate une diminution des petits exploitants par rapport aux grandes plantations.
70% de la production de café reste néanmoins assurée par de petits producteurs (moins de 5 ha), très sensibles aux prix du marché.
•un rapport de force en faveur du
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