La révolte du papier timbré

La révolte du papier timbre : une révolte bretonne ?

« Il n’est nulle sureté en la campagne » écrit un témoin des scènes de violence. Ce témoin nous montre à quel point la révolution du papier timbre en 1675 a pu être violente et cette violence nous montre à quel point les Bretons et surtout les paysans bretons ne pouvait plus supporter leurs situations. Pour comprendre le mécontentement des bretons il faut savoir que le papier timbré est un papier qui est utilisé pour enregistrer des actes authentiques comme les registres paroissiaux ou les actes de notaires, du coup cet impôts est très mal prit par les particuliers qui voit le prit des actes augmentés tout en risquant de diminuer le nombre de recours aux praticiens du droit.  Cette révolte survient après une série de révolte dans plusieurs villes de France du a la guerre de Hollande, une guerre longue et du coup coutant chère. Pour la révolte du papier timbré elle surtout du a un mécontentement vis à vis de la création de nouveaux impôts et d’une insatisfaction sociale car depuis 1532 la Bretagne possédé un statut particulier le « droit et libertés » défendus par le parlement de Bretagne, Le roi ayant promis qu’aucune levée de deniers ne pourrait être faite dans la province sans le consentement des Etats et qu’on ne pourrait pas non plus, imposer arbitrairement aux Bretons la charge redoutée qu'était le logement des gens de guerre. Cette révolte est un mécontentement général des Bretons car le ministre Colbert méprise et délaisse l'industrie textile bretonne d'une grande importance pour la région et favorise les draperies rémoises. Puis en 1675, alors que la guerre inquiète, le climat affecte gravement les récoltes. Entre une industrie textile en peine et des cultures dévastées, les bretons s'appauvrissent. Et c'est dans ce contexte, que sont annoncés en mars 1675, sans que les Etats de Bretagne y aient consenti, l'impôt sur le papier timbré (une taxe sur tous les documents officiels). L'impôt sur le tabac et le droit de marque sur l'étain, utilisé pour la vaisselle commune, avaient été enregistrés par le Parlement. De plus, la rumeur se répand en Basse Bretagne que le roi veut imposer à la province : l'impôt sur le sel, la gabelle. Elle soulève la colère bretonne.

Nous nous demanderons alors pourquoi la révolte du papier timbré a-t-elle était si violente ? Nous verrons alors les causes de cette révolution qui sont non seulement politiques mais aussi économiques, puis nous verrons les conséquences nationales en montrant que Bordeaux est le point de départ des multiplications des foyers de révoltes enfin les conséquences en Bretagne expliquant pourquoi ce refus qui enclenche une révolte qui se fait réprimer dans la violence.

I/ Les causes de ces révoltes

1. Ces révoltes sont du a une crise politique qui touche l’Europe, en effets cette crise est provoquée par la guerre entre la France et ses alliées comme la Grande-Bretagne, Münster, Liège, la Bavière et la Suède, à la quadruple alliance composée du Saint empire, du brandebourg, de l’Espagne et surtout les Provinces-Unies qui se déroule de 1672 à 1678. Cette guerre est provoquée par Louis XIV voulant conquérir les territoires espagnols qui serait d’après lui l’héritage de son beau-père Phillipe IV. La France se retrouve acculé par une coalition et est contraint de se battre sur plusieurs fronts. Mais cette guerre a pour but d’écraser les provinces-unies qui sont de redoutables concurrents pour les Français. Cette guerre est une semi-victoire pour Louis XIV car même s’il est parvenu a gagné cette guerre il n’a pourtant pas réussi à conquérir les Pays-Bas. Lors de son retour à Paris Louis XIV est surnommée « Louis Le Grand » mais il s’est attirer des ennemies dans toutes l’Europe car elle s’est unie contre lui.

1. Cette guerre bien que victorieuse pour la France est néanmoins couteuse car il faut financer la nourriture, les armes et la solde des soldats et cela pendant 6 ans. Pour cela Colbert a mis en place de nouveaux impôts indirect tels que l’impôts sur la vente de tabac, sur la vaisselle en étain et sur le papier timbré nécessaire pour les actes notariaux s’appliquant dans tous le royaume de France entre 1673 et 1674. C’est nouveaux impôts ne sont pas du tout bien vue par la population et le mécontentement se fait de plus en plus entendre dans les villes Françaises. Des révoltes éclatent un peu partout dans le pays.

II/ Les conséquences nationales

1. En effets des révoltes vois le jour dans le pays, la première est celle de Bordeaux qui se déclenche en Mars 1675. Le 26 Mars Bordeaux tombe aux mains des émeutiers car le gouverneur de Bordeaux, Le Maréchal de France César d’Albert, a très peu d’hommes en garnison pour défendre sa ville contre les émeutiers. Elle n’est pas suffisante pour rétablir l’ordre et les bourgeois de Bordeaux refusent la levée des milices. Le 29 Mars les paysans de environs arrivent à Bordeaux et prêtes mains fortes aux émeutiers. Sous la pression des émeutiers le parlement de Bordeaux suspend les nouvelles taxes. En avril, une déclaration d’amnistie est déclarée par le roi car le gouverneur n’a pas les moyens de reprendre la ville, même si en aout une nouvelle sédition survient, les châtiments bien plus sévères leurs sont réservés.

1. Bordeaux est certes la première ville révoltée causée par la création des nouveaux impôts mais plusieurs villes se révoltes à travers la France. Les révoltes vont de Bordeaux en Mars-juin-aout à Toulouse en Avril-juin, de Besançon Le mans Poitiers Agen en avril, à Niort en Mai à Grenoble en juin, aussi à Rouen en juillet, à Paris en Juin-juillet. Toute ces révoltes montrent bien le ras-le-bol de la population envers les nouveaux impôts créer par Colbert. Mais une révolte éclate en bretagne en avril.

III/ Conséquences Bretonne

1. Pour bien comprendre pourquoi la Bretagne a eu une révolte si violente il faut savoir que la Bretagne est autonome au niveau fiscal avec le « droit et libertés » de 1532. Ils sont défendus par le parlement de Bretagne et les états de Bretagne, assemblée représentant les 3 corps de la province. Les contributions qu’elle verse au trésor royal doivent être acceptés au préalable par les états qui se chargent d’une partie de la collecte. Mais cette autonomie gène la politique centralisatrice de l’êtas qui passe outre et fait appliquer les impôts du papier timbré, du tabac et de la vaisselle en étain. Ce non-respect des droits et libertés dont la bretagne bénéficie n’est pas apprécier par le parlement et par les paysans bretons, c’est ce qui va enclencher la révolte en Bretagne.

1. La révolte a commencé en Basse-Bretagne ligne allant de Plouha à Rhuys qui englobe l'intégralité du département du Finistère et à une grande partie ouest des départements des Côtes-d'Armor et du Morbihan même si ces limites sont à relativiser car elles ont toujours été floue.

Cette révolte et non seulement née des nouveaux impôts mais aussi d’une hostilité aux seigneurs sous le nom révoltes des bonnets rouges. Elle a ensuite englobé toutes la Bretagne et les premiers troubles commencent à Saint-Malo et à Lamballe. Guingamp et Nantes des exécutions ont lieu, à Rennes le gouverneur de Bretagne, le duc de Chaulnes (1625 – 1698), est assiégé dans son hôtel. Le tocsin résonne partout en Bretagne. Des agents de l’administration sont molesté. Des châteaux sont pillés et brulés. Les révoltés se réunissent autour d’un homme Le Balp ancien notaire royal qui organisent la révolte (1639-1675). Les révoltés rédigent des codes paysans ou peso vat (AR PEZH A ZO VAT= ce qui est bon) demandant l’abolition des droits et taxes féodales et royales, demandent une justice équitable et entendent défendre « la liberté Armorique » qui serait une revendication patriote Bretonne. Le 3 septembre Le Balp organise une réunion pour s’emparer de quimper mais il est assassiné. Sa mort marque la fin de l’organisation des Bonnets rouges et entre temps les troupes royales sont arrivé en bretagne.

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