Histoire Des Arts: le film Invictus d'Eastwood
Mémoires Gratuits : Histoire Des Arts: le film Invictus d'Eastwood. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisabtl • 22 Avril 2015 • 361 Mots (2 Pages) • 953 Vues
Le titre Invictus signifie Invincible et provient du poème préféré de Nelson Mandela.
En 1994, l’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’apartheid, mais l’Afrique du
Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier
le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport et fait
cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari
: gagner le championnat du monde 1995… L’Afrique du Sud était jusque là exclue de toute
compétition sportive en raison de l’Apartheid.
En 2009, Eastwood tourne Invictus, avec Morgan Freeman
dans le rôle de Nelson Mandela et Matt Damon dans le rôle
du capitaine de l'équipe de rugby à XV sud africaine, Fran-
çois Pienaar. L'histoire est tirée d'un livre de John Carlin,
Playing the Enemy : Nelson Mandela and the Game that
Made a Nation. Elle retrace la libération de Mandela ainsi
que son arrivée à la Présidence, puis sa décision d'unir son
peuple, qu'il soit noir ou blanc, à travers la Coupe du monde
de rugby à XV 1995 et l’équipe des Springboks. Le tournage
commence en mars 2009 au Cap et se termine en
mai. Le film est distribué le 11 décembre 2009 aux ÉtatsUnis
et le 13 janvier 2010 en France. Il est accueilli chaleureusement
tant par le public que par la critique. En
parallèle, Eastwood est élu personnalité du cinéma préfé-
rée des Américains selon le sondage Harris InteractiveDès le début, nous pouvons entendre plusieurs plans sonores :
des bruitages réels tels que des bruits de pas, la porte qui se ferme, mais aussi les discussions
des personnages.
Cependant, nous pouvons percevoir une musique pianissimo au départ visant à créer une
ambiance particulièrement émouvante. Les cuivres (souvent utilisés pour figurer la victoire)
vont crescendo en une mélodie au tempo lent qui sonne comme un hymne.
Se mêlent alors deux autres sources sonores : d’un côté, la voix de Nelson Mandela ré-
citant le poème Invictus d’une voix douce mais ferme, dans un tempo lent ; et de l’autre,
les bruitages des travaux des prisonniers cassant des pierres.
Sur la fin de l’extrait, il n’y a presque plus de source directe et tout réside dans la superposition
de la lecture du poème
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