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Présentation du film Invictus de Clint Eastwood

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Par   •  3 Juin 2014  •  1 729 Mots (7 Pages)  •  1 335 Vues

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En 1995, l'Afrique du Sud organise la coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela commence son mandat en tant que président du pays. Contre l'opinion de ses partisans, il sent dans l'événement sportif la possibilité de créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies des Blancs d'Afrique du Sud, de leur domination et de l'apartheid (1948-1991). « One team, one country » (« une équipe, un pays »).

Ce film mêle l'histoire politique et la symbolique du sport ; un sport peut-il influencer l'état d'esprit des hommes ? C'est le pari, politique et humain, de Nelson Mandela après 27 ans d'emprisonnement, contre la peur réciproque des communautés d'Afrique du Sud qui provoque un climat de tension. Il s'agit de faire vivre la nation arc-en-ciel. Mandela, en pacifiste, tente de changer les choses, les mentalités ; il faut savoir se changer soi-même pour tenter de changer le reste. Voilà ce que ce film dépeint, la lutte nécessaire pour le pardon. Un président et un capitaine d'équipe, chacun issu de communautés se haïssant, deux leaders pour une cause : l'union. La médiocre équipe des Springboks aidera-t-elle à la réconciliation de l'Afrique du Sud ? « Cette nation a soif de grandeur » , tel est l'espoir.

Mandela transmet au capitaine des Springboks un poème de William Ernest Henley, dont est tiré le titre du film, où il est dit notamment : I'm the master of my fate, I'm the Captain of my soul. (« Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »)

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Réalisation : Clint Eastwood

Scénario : Anthony Peckham, d'après le livre Playing the Enemy: Nelson Mandela and the Game that Made a Nation de John Carlin, traduit sous le titre Déjouer l'ennemi : Nelson Mandela et le jeu qui a sauvé une nation

Décors : James J. Murakami

Costumes : Deborah Hopper

Photographie : Tom Stern

Montage : Joel Cox

Gary D. Roach

Production : Clint Eastwood, Robert Lorenz, Lori McCreary, Mace Neufeld

Société de distribution : Warner Bros.1

Langue : anglais, afrikaans

Lieu de tournage : Drapeau de l'Afrique du Sud Afrique du Sud1

Format : Couleur • 2.35 : 1 • 35 mm

Durée : 2h12min

Dates de sorties 2:

Drapeau des États-Unis États-Unis : 11 décembre 2009

Drapeau de la France France : 13 janvier 2010

Drapeau de la Belgique Belgique : 13 janvier 2010

Musique : Kyle Eastwood, Michael Stevens, Johnny Clegg3

Distribution[modifier | modifier le code]

Morgan Freeman (VF : Daniel Kamwa) : Nelson Mandela, le président sud-africain, aussi appelé Dada ou Madiba

Matt Damon (VF : Damien Boisseau) : Francois Pienaar, le capitaine des Springboks

Tony Kgoroge (VF : Lucien Jean-Baptiste) : Jason Tshabalala, un responsable de sécurité de Mandela

Patrick Mofokeng : Linga Moonsamy, un responsable de sécurité de Mandela

Scott Reeves Eastwood : Joël Stransky

Robert Hobbs : Willem

Langley Kirkwood : George

Bonnie Henna : Zindzi, la fille de Nelson Mandela

Adjoa Andoh (VF : Souria Adèle) : Brenda Mazikubo, la chef de staff de Mandela

Julian Lewis Jones (VF : Jérôme Keen) : Etienne Feyder

Matt Stern (VF : Jean-François Roubaud) : Hendrik Booyens

Patrick Lyster (VF : Hervé Bellon) : Mr. Pienaar

Leleti Khumalo : Mary

McNiel Hendriks : Chester Williams

Zak Feau'nati (VF : Philippe Catoire) : Jonah Lomu

Grant L. Roberts : Ruben Kruger

Stelio Savante : le commentateur de rugby (non crédité)

Robin Smith (VF : Philippe Catoire) : Johan De Villiers, le journaliste

Analyse[modifier | modifier le code]

Le film est une assez fidèle reconstitution de l'ambiance de l'époque (1994-1995), notamment dans les stades de rugby, et comporte assez peu d'anachronismes (voir plus bas le chapitre "Incohérences et anachronismes").

Le film tire son titre d’Invictus, un court poème de l'écrivain William Ernest Henley qui fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire et qui contribua à le rendre célèbre. C'était le poème préféré de Nelson Mandela.

Il y a un caméo de Clint Eastwood au début de la 117e minute du film. Il est parmi le public du stade, au centre du plan, avec des lunettes de soleil.

Réception[modifier | modifier le code]

Invictus a dans l'ensemble obtenu des critiques favorables dans les pays anglophones : le site Rotten Tomatoes lui attribue un pourcentage de 75 % dans la catégorie All Critics, basé sur 226 commentaires et une note moyenne de 6.6/10 et 87 % dans la catégorie Top Critics, basé sur 38 commentaires et une note moyenne de 6.9/104, tandis que le site Metacritic lui attribue une moyenne de 74/100, basé sur 34 commentaires5.

Au box-office américain, Invictus a rencontré un échec commercial avec seulement 37,4 millions de dollars de recettes pour un budget de 60 millions de dollars6, mais fonctionne mieux au box-office international avec 87 millions de dollars de recettes7, ce qui permet à Invictus de compenser son budget après les résultats décevants aux États-Unis. En France, Invictus a rencontré son public avec 3,1 millions d'entrées8, ce qui est le plus grand succès du film à l'étranger.

Le

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