Le film " Invictus "
Discours : Le film " Invictus ". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lylyse • 14 Avril 2014 • Discours • 480 Mots (2 Pages) • 1 429 Vues
Le film "Invictus" est un film historique qui retrace l'histoire de la Coupe du monde de rugby à XV, de 1995, organisée en Afrique du Sud. Le pays sort alors tout juste de l'apartheid (1948-1991). Ce régime désigne une politique de ségrégation raciale, visant à protéger la communauté blanche du pays, mis en place par le Parti national.
Sous le mandat de Frédérik de Klerk, la plupart des lois d'apartheid sont abolies en 1991, mais les tensions restent vives entre les communautés.
Élu président d'Afrique du Sud en 1994, Nelson Mandela, emprisonné de 1964 à 1990 pour sa lutte contre l'apartheid, entame une campagne de réconciliation nationale. Contre l'opinion de ses partisans, il sent dans l'événement sportif la possibilité de créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies, des Blancs d'Afrique du Sud, de leur domination et de l'apartheid « One team, one country » (« une équipe, un pays »). En 1995, il encourage ainsi les Sud-Africains noirs à soutenir leur équipe de rugby, un sport traditionnellement réservé aux blancs, dans le but d'unir la nation. Ce film mêle l'histoire politique et la symbolique du sport ; un sport peut-il influencer l'état d'esprit des hommes ? C'est le pari politique et humain, de Nelson Mandela, contre la peur réciproque des communautés d'Afrique du Sud qui provoque un climat de tension. Il s'agit de faire vivre la nation arc-en-ciel. Mandela, en pacifiste, tente de changer les choses, les mentalités ; il faut savoir se changer soi-même pour tenter de changer le reste. Voilà ce que ce film dépeint, la lutte nécessaire pour le pardon. Un président et un capitaine d'équipe, chacun issu de communautés se haïssant, deux leaders pour une cause : l'union. La médiocre équipe des Springboks aidera-t-elle à la réconciliation de l'Afrique du Sud ? « Cette nation a soif de grandeur », tel est l'espoir. Mandela transmet au capitaine des Springboks un poème de William Ernest Henley, dont est tiré le titre du film, où il est dit notamment : I'm the master of my fate, I'm the Captain of my soul.(« Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. »)
...