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«Divisions religieuses et pouvoir royal en France de 1534 à 1585 »

Commentaire de texte : «Divisions religieuses et pouvoir royal en France de 1534 à 1585 ». Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  791 Mots (4 Pages)  •  809 Vues

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«Divisions religieuses et pouvoir royal en France de 1534 à 1585 » :

Pendant 1534 à 1585, plusieurs rois succèdent au trône. Mais c’est sous le roi François Ier qui règne de 1515 à 1547, que le christianisme se fragmente en deux camps belligérants et avec la mort de son successeur Henri II ces camps commence à s’affronter violemment sous les rois François II et Charles IX qui sont trop jeunes pour pouvoir imposer leur autorité.

En effet, le pouvoir royal signifie que le roi est souverain, c’est à dire qu’il détient un pouvoir suprême sur l’ensemble de ses sujets qu’ils lui doivent obéir. En principe ce pouvoir royal se définit politiquement par le régime monarchique, dans la mesure où le roi détient une puissance attachée à sa personne et possède le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire. Mais en fait l’étendue du pouvoir du roi dépend de la marge de manœuvre du monarque par rapport aux institutions du royaume et notamment par rapport aux corps intermédiaires (parlement, états généraux, états provinciaux). Elle dépend aussi du contexte politique au sein du royaume et de la capacité du roi à se faire obéir. Au XVIe siècle le pouvoir royal est mise en question avec la religion puisque apparaît une nouvelle culte à cette époque, qui divise le christianisme. Les divisions religieuses c’est la division du christianisme entre, d’un côté les protestants, appelé aussi Réforme pour défendre leur volonté de retourner aux sources du christianisme et rejettent l’autorité du pape, où ils considèrent que la religion et la vie sociale n’est pas exigeant. Et de l’autre côté les catholiques qui reconnaissent l’autorité du pape et des évêques pour l’établissement de leur doctrine, sa transmission et l’organisation de leur culte, s’opposent au protestant avec le mouvement de Contre Réforme.

Avec l’affaire des placards, en 1534, qui est l’affichage des textes polémiques dans les lieux publics et jusque sur la porte de la chambre du roi, où les protestants critiquent l’abus de la culte catholique. Ce qui provoqua la colère du roi qui considère cette acte comme un crime en sa personne. Il décide de lancer le processus de persécution générale des protestants en signant l’édit de Fontainebleau qui est un premier édit de proscription contre les protestants qui sont recherchés pour être livré au jugement des Cours souveraines. À la mort de François Ier, son successeur Henri II qui monte sur le trône en 1547, décide rapidement de prendre des mesures pour limiter l’expansion du protestantisme. Il signe des édits comme l’édit de Chateaubriand (1551), pour développer les pouvoirs des juges catholiques. Toutefois le protestantisme ne cesse de se développer en France, y compris chez les nobles. Et suite un émeute menée par les réformistes éclatée à paris, tentant d’assassiner le roi Henri II, qu’il promulgue l’édit d’Écouen, en 1559, pour réprimer l’hérésie calviniste. Lorsque Henri II meurt, en 1559, les protestants espérant obtenir la fin de la répression, le jeune roi François II confie l’administration de l’État aux princes des Guises qui sont garants de la religion catholique en France. La famille de Guise dirigeant l’essentiel de la politique royale, réprime le protestantisme en s’appuyant sur l’édit d’Écouen. Contre cette situation

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