Dissertation crise de 29 d'après Churchill
Étude de cas : Dissertation crise de 29 d'après Churchill. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar shbkdhs • 19 Septembre 2018 • Étude de cas • 533 Mots (3 Pages) • 815 Vues
DATE \@ "d MMMM y" 13 septembre 2018
Le mécanisme de la crise selon un témoin
Cet extrait du livre, Mémoires, Apogée de la paix, fut écrit par Winston Churchill, ancien premier ministre d’Angleterre durant la 2nd Guerre Mondiale. Bien que le livre soit sorti en 1948, c’est à dire 19ans après la crise de 1929, Churchill nous décrit avec précision et réflexion le mécanisme de cette crise durant laquelle il se trouvait aux USA. En effet la sortie tardive de son livre nous permet de comprendre que l’analyse qu’a l’auteur a été murement réfléchie et pensée.
Churchill met tout d’abord en évidence les aspects que pris, pour lui, ce Krach d’octobre 1929. Il est facile d’observer qu’il le qualifie directement ligne 1 de « violente tempête » qui se serait abattue « brusquement ». On comprend donc que ce Krach est inattendu et soudain, on parlera de Jeudi noir le 24 octobre à Wall Street. Sa brutalité crée un effet de surprise qui engendrera alors comme l’écrit l’auteur une « avalanche de ventes ». En effet, les actionnaires voyant les actions se revendant à perte augmenter, veulent revendre les leurs avant leur effondrement mais ils ne font que le précipiter. Churchill parlera alors « d’affolement général » car le nombre d’acheteurs devient inférieur à celui de vendeurs, tout « s’écroule d’un coup » tel que dit ligne 15. C’est pourquoi cette crise sera surnommée La Grande Panique.
Il apparait maintenant clair que pour l’auteur le grand responsable ne peut être que le crédit et la spéculation. Le crédit étant dis « surgonflé » par Churchill et la spéculation sur les titres « étendue à la nation entière » la prospérité de millions de foyers en dépendait. L’ achat à crédit d’innombrables biens qu’ils fussent d’usage courant ou de confort domestique reposait sur cette gigantesque structure que l’auteur qualifia ligne 15 de « formidable machine de production ».
L’effondrement de cette dernière eu des conséquences démesurées sur l’ensemble du globe, elle se divisa en deux temps. Le premier fut celui de la crise, en octobre, durant lequel « vingt mille banques locales suspendirent leurs paiements et les instruments d’échanges de biens et de services entre individus s’effondrèrent », ce fut une terrible étape à l’échelle nationale américaine. Puis vint la dépression de 1929 à 1932, que l’auteur peut évoquer sachant que son livre se situ vingt après le Krach. Suite à l’effondrement soudain et inattendu tel que dit précédemment « les prix chutèrent » incommensurablement. La « production baissa » ainsi qu’un « chômage généralisé » qui, lui, augmenta. Le commerce fut réduit et comme toutes ces conséquences, observées et retranscrites par l’auteur, s’étendirent à l’échelle mondiale des « restrictions douanières » furent imposaient afin de protéger les économies nationales.
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