Dissertation Crises des subprimes
Dissertation : Dissertation Crises des subprimes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anaïs Hedouin • 16 Mars 2016 • Dissertation • 2 344 Mots (10 Pages) • 3 000 Vues
Rapport sur la crise des subprimes
Depuis le premier choc pétrolier de 1973, des études comparatives sur les crises financières révèle qu’elles c’étaient multipliées, celle-ci semblent être chroniques et systématique. La crise financière des subprimes qui a éclatée en août 2007 n’est toujours pas achevé aujourd’hui, elle touche en pratique l’essentiel du système bancaire et financier et pas seulement les crédits hypothécaires accordés aux ménages américains dit risqués (les fameux subprimes). Cette crise est l’une des plus graves connues par l’homme touchant le secteur de l’immobilier et l’économie mondiale. Nous étudierons dans un premier temps les étapes de la crise des subprimes, en second nous verrons les conséquences que la crise des subprimes a eues sur l’activité économique mondiale, et pour terminer nous montrerons les possibles solutions à ce capitalisme financier dérégulé.
- Décrire toutes les étapes de la crise des subprimes
Depuis plusieurs années, les banques américaines accordent trop facilement des prêts immobiliers à des ménages aux revenus modestes. Ces prêts sont consentis à des taux d’intérêt variables, généralement bas et fixes les deux premières années, puis s’ajustant aux taux du marché sur le reste de la période d’emprunt. Dès 2005, certains taux montent jusqu’à 18%. Dans le même temps, le marché immobilier s’affaisse, les prix de ce dernier finissent par se retourner à la baisse dans l’ensemble des États-Unis. Par conséquent, la valeur des habitations est devenue inférieure à la valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir. L’afflux des défaillances des emprunteurs et des reventes de leurs maisons hypothéquées a accéléré la baisse des prix de l’immobilier. Les pertes se sont donc accumulées également du côté des prêteurs. Des établissements de crédits spécialisés se sont les premiers, retrouvés en difficulté, ils font faillite, faute de pouvoir se rembourser sur les maisons hypothéquées : c’est la crise des subprime Les banques, c’est le cas de Bear Stearns, vont donc revendre les crédits. En effet, elles ne vont pas garder à créance liée aux différents emprunts immobiliers mais les revendre à d’autres banques pour pouvoir trouver des fonds et continuer à prêter aux ménages. C’est la titrisation. Ce mécanisme consiste à transformer des prêts en titres, ces derniers étant revendus afin de récupérer des liquidités et indirectement disperser le risque. Cependant, ce dernier n’étant malheureusement en aucun cas éliminé mais dissimulé et ces titres vont devenir par la suite toxique. C’est ici que commence la contagion de cette crise des subprimes à l’ensemble de la sphère financière. Ce sont donc finalement toutes les banques ayant dans leurs portefeuilles d’actifs une part de titres liés aux subprimes qui ont été atteintes et qui ont dû faire face à d’importantes pertes. Les places boursières chutent, face aux risques de propagation de la crise au système financier dans son ensemble, le nombre des saisies immobilières franchit le seuil du million. En 2008, la faillite de la banque d’affaire Lehman Brothers surprend le monde entier. La crise qui n’était presque qu’individuel et dans qu’un seul pays devient peu à peu mondiale. La crise s’est donc déroulée en trois temps. Le premier correspond à la crise financière et bancaire qui à suivit la crise des subprimes et le krach financier lié à la faillite de la banque Lehman-Brothers en septembre 2008. Ensuite, le deuxième décrit les effets de ces crises dans la sphère de l’économie réelle. C’est alors une crise de nature macroéconomique qui touche les ménages et les entreprises. L’année 2009 est ainsi une année noire et la croissance recule dans tous les pays occidentaux. Enfin, le troisième temps correspond à la dette souveraine c’est-à-dire que la dette est émise ou garantie par un Etat.
- Quelle conséquence la crise des subprimes a eu sur l’activité économique mondiale
Avec la mondialisation de l’économie de marché et le fait que cette crise est née dans le pays ayant l’économie la plus forte au monde, une telle crise ne pouvait qu’avoir des répercussions quasiment partout sur la planète. L’Europe a été la première après les USA suivie de l’Asie. Et les conséquences sont terribles. Pour ne se circonscrire qu’au cas européen et Français en particulier, la crise américaine des subprimes est entrée en Europe par le biais des banques et des marchés financiers. Elle a ensuite frappé les secteurs immobiliers et automobiles. En Espagne, on parle de l’éclatement de l’énorme bulle immobilière qui s’était formée là-bas depuis plusieurs années. En France, si les difficultés du secteur automobile sont celles qui attirent davantage l’attention en ce moment, celles des autres secteurs d’activité ne sont pas à négliger. Au-delà, c’est en fait toute l’économie automobile européenne qui est menacée, puisque l’Allemagne à son économie basé sur l’industrie de l’automobile. Et les conséquences économiques sont déjà visibles puisque que l’on assiste pour l’instant à des fermetures momentanées d’usines et à des mises au chômage techniques des ouvriers. Mais à terme le risque ce sont des fermetures définitives avec des licenciements.
Aux niveaux macro-économique et social, cette situation va se traduire dans le meilleur des scénarios par des récessions économiques et dans le pire des scénarios par des dépressions économiques, c’est-à-dire par des croissances négatives. Cette situation signifie un ralentissement de l’investissement et donc une augmentation du chômage. La baisse de l’investissement va se traduire par une réduction des recettes fiscales et budgétaires, alors que l’augmentation du chômage de son côté va entraîner une augmentation des dépenses publique. En conséquence, le déficit public va continuer de progresser, empêchant ainsi de nombreux pays de respecter le pacte de stabilité européen qui prévoit un seuil maximum de déficit public à 3%.
Cette crise socio-économique risque d’amené une crise politique car en période de fort chômage les partis extrémistes retrouvent de l’importance. En effet, en France l’extrême Droite n’a jamais été aussi forte que pendant les années de crise qui ont suivi les trente glorieuses (avec l’arrivé au second tour de Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle de 2002). Il est donc fort probable qu’avec le retour des difficultés économiques ce parti soit de nouveau sur les devants de la scène pour les élections présidentielle de 2017.
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