Des cultural studies à l'histoire culturelle
Cours : Des cultural studies à l'histoire culturelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nicotine75 • 10 Janvier 2017 • Cours • 1 090 Mots (5 Pages) • 947 Vues
Des « cultural studies » à l'histoire culturelle
-L'Histoire culturelle apparaît en France dans les années 1970-1980 après le courant des Cultural Studies britanniques (Richard Hoggart) et s’inscrit dans le sillage de l’histoire sociale, de l’histoire des mentalités et de l’histoire des femmes.
C’est l’histoire des femmes qui a contribué à susciter l’intérêt des historiens pour
l'essoufflement d’une histoire quantitative, Labroussienne qui conduit les historiens à étudier ce qui reste à comprendre, ce qui mène à comprendre l’histoire sociale. Il y a un discours social, politique et économique dans n’importe quel produit culturel.
-L’histoire culturelle est à distinguer des « cultural studies » américaines, naissent dans les années 70 d’une étude militante des minorités culturelles. En particulier les afro américains, année de l’émancipation sexuelle et affirmation du genre. Affirmation progressive de forme, de culture alternative se considérant comme dominés par les « wasp ». Dans les années 60 faire de la musique dans la rue est un mouvement activiste.
Souvent intéressés par la littérature ils vont chercher à voir le type de culture que produisent ces groupes : afro américains, femmes et homosexuels. Dimension politique et d’engagement personnel qui conduit les historiens français à avoir une implication personnelle en tant que chercheur trop importante.
I)Culture et rapports sociaux
Pascal Ory : L’histoire Culturelle ; Philippe Poirrier : les enjeux de l’histoire culturelle.
Qu’est-ce qui fait les normes culturelles et les valeurs ? Certains groupes dominés essaient de créer leur propre normes pour exister culturellement.
Florence Foster Jetkins (1868-1944) « Air de la reine de la nuit »
➔ Culture s’inscrit dans un contexte social historicisé et marqué par des rapports de force entre groupes
- Claude Grignon, Jean Claude Passeron, Le savant et le populaire, (1989) : les rapports de domination culturels ne fonctionnent pas comme les rapports de domination sociaux. Une culture dominée n’est pas forcément une culture aliénée.
Le jazz était une manière de s’émanciper :
- Risque « normatif » : simplifier la réalité par excès de schématisation. La question des hiérarchies est complexe. Un groupe dominant veut souvent imposé ses valeurs.
Une conception dynamique du bricolage : Roger Bastide et les cultures afro-américaines.
A)Voir diapo moodle
Les goûts et les couleurs, ça se discute ! Une sociologie culturelle du goût, la distinction critique sociale du jugement.
Exemple parfait pour illustrer la distinction : la notion d’habitus chez Bourdieu : « Ce qui fonctionne comme la matérialisation de la mémoire collective produisant dans les successeurs l’acquis des devanciers ».
Le milieu social, par l’éducation et les comportements induisent dans notre propre comportement, un certain nombres de valeurs et de normes dans notre société qui se transmettent de génération en génération.
B) Dissonances culturelles et électisme
D'après le livre de Bernard Lahire : « La culture des individus » ce livre discute la thèse bourdieusienne de la distinction : les pratiques culturelles ne reflètent que partiellement les habitus des classes sociales. Notion de dissonance entre milieu d’apprentissage et groupe culturel.
Il va essayer de créer sa propre typologie, il met en évidence une vaste majorité d’hybride, une petite minorité d’ascètes culturelles et une dernière minorité d’exclus culturelles incompatible.
-Hétérogénéisation des goûts (Nicolas Sarkosy à Eurodisney/ Ouvrier lisant le prix Goncourt)
-Une enquête sociologique montra qu'à 79% les interrogés témoignent de goûts « dissonants » (pas de légitimité à un degré suffisant au regard des normes sociales
-On distingue une minorité « d'escètes culturels »
II) Culture d'en haut, culture d'en bas ?
A) Ce que lire veut dire... Débat autour des lectures populaires
Thèse de Robert Mandrou « De la culture populaire aux 17e et 18e siècles »
La bibliothèque bleue observe différents ouvrage relatant différents événement et autres choses de la vie quotidienne de l'époque, cependant cette littérature n'est pas ou rarement signée s'inspirant de la haute littérature parisienne. On constate cependant que la morale religieuse domine dans ces récits par un éclectisme religieux. Ces récits sont diffusés par les colporteurs qui voguent de village en village, ceci représente les modalités de diffusion de la culture, on retrouve donc une adaptation de la haute culture vers la basse culture pour la rendre accessible.
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