De Constantinople à Istanbul : Un Carrefour culturel et religieux
Cours : De Constantinople à Istanbul : Un Carrefour culturel et religieux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 31 Mai 2013 • Cours • 400 Mots (2 Pages) • 3 626 Vues
De Constantinople à Istanbul : Un Carrefour culturel et religieux
I-/ Constantinople / Istanbul : La conquête Turque
Avant de se nommer Constantinople, cette ville d’histoire se nommait « Ville de Byzance » jusqu’en 330 ou elle change d’appellation lorsqu’elle devient la seconde capitale de l’Empire Romain sous Constantin. Puis, Constantinople devient à son tour Istanbul, forme moderne de « Stamboul » , ancien nom de la partie historique Constantinople (« la vielle ville »), ce changement de nom est du a la réforme de la langue et de l’écriture Turque d’Atatürk (le 1er ,président de la Turquie) qui voulut remplacer l’alphabet arabe en usage sous l’empire Ottoman, pour transcrire le turc par un alphabet spécifique (dérivé de l’alphabet latin).
II-/ Une ville stratégique convoitée depuis des siècles pour ses richesses
Constantinople est une ville qui, géographiquement parlant est très bien située. En effet, la ville se trouve sur le détroit de Bosphore qui sépare l’Asie et l’Europe, et relie la Mer Noire a la Mer de Marmara. Elle est bâtie sur un site naturel défensif qui la rend extrêmement convoitée. Enfin, Constantinople est également proche des frontières du Danube et de l’Euphrate là ou les opérations, pour contenir les « Perses » et les « Goths », sont les plus importantes.
III-/ Un mélange de religion et de cultures : conflits / cohabitations ou métissage
La ville d’Istanbul paraît cosmopolite car elle est majoritairement habitée par les Turcs, des Musulmans et des Juifs chassés d’Espagne, on y en rencontre aussi des Grecs, des Vénitiens, des Florentins et des Français.
La présence de ces communautés occidentales et chrétiennes s’explique par la position stratégique occupée par Istanbul, cette dernière étant située au Carrefour des routes commerciales en provenance de l’Orient et de l’Occident. Dans l’empire Ottoman ; et tout particulièrement à Istanbul, les représentants des différentes religions coexistent de manière à peu prés spécifique. En effet, les Ottomans n’ont jamais essayé d’imposer une conversation générale de leurs sujets à l’Islam, pour vu que leurs autorités ne savent pas contestée. Ainsi s’explique la majorité de la population ne soit pas musulmane.
Cela dit, les relations entre les communautés ne sont pas réellement « bonne » pour autant : elles se côtoient ; mais ne se mélangent pas. Chacun vit dans son quartier, surtout dans son lieu de culte.
Cette séparation est particulièrement évidente à Constantinople ou les Grecs se retrouvent dans le quartier
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