La st-Barthélemy
Étude de cas : La st-Barthélemy. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vincentm • 17 Mai 2018 • Étude de cas • 3 447 Mots (14 Pages) • 977 Vues
TABLE DES MATIÈRES
Introduction………………………………………………………………………………2
- L’origine et les causes du massacre de la Saint-Barthélemy…….…….……..3
- La paix de Saint-Germain-en-Laye………………………….………………..3
- Le mariage entre le roi Henri III de Navarre et Marguerite de France….….4
- La tentative d’assassinat de l’amiral de Coligny….………….………………5
- Les lieux du massacre………………………..……………………………………6
- La première Saint-Barthélemy………………………………………….…….6
- La seconde Saint-Barthélemy………………………...………………………7
- Interprétation des historiens et de Janine Garrisson….……………….......8
- Les conséquences liées à ce massacre……………….……..…………….……9
- La discrimination envers les protestants…………………………….....…….9
- Une forte émigration……………………………...…………………………...10
- La remise en question du pouvoir royal…………………………….…...…..10
Conclusion……………………………..……………………………………………….11
Médiagraphie………………………………………………..………………………….13
Introduction
Les frictions opposant diverses religions sont encore d’actualité. Prenons en exemple le conflit entre les Occidentaux et l’État Islamique, faisant à chaque jour de nombreuses victimes (précisons-le, souvent n’ayant aucun rapport avec le conflit). Ce conflit, nous touchant indirectement, vient influencer les perceptions qu’on a à l’égard du clan opposé et, d’une certaine manière, vient influencer notre mode de vie (cependant, l’ampleur n’est pas la même selon l’emplacement). Ces conflits, souvent basés sur des divergences politiques, sociales et, évidemment, religieuses, entraînent donc des répercussions sur la vie en société et engendrent souvent l’exécution d’actions assez immorales. C’est ce qu’on a pu constater au XVI siècle, alors que deux groupes s’affrontaient sur le plan idéologique; les protestants et les catholiques. La haine et la tension entre les deux clans vinrent déclencher un massacre d’une importance historique. Avant tout, les deux clans se sont battus à trois reprises ; ce fût les trois guerres de religion. Ces guerres furent directement en lien avec le massacre de la Saint-Barthélemy en date du 24 août 1572. Cette boucherie, déclenchée à Paris la journée de la Saint-Barthélemy, a fait pour victime de nombreux protestants. Ce texte se penchera sur l’origine et les causes de ce conflit, des lieux du massacre et des conséquences de cet affrontement. Pour une meilleure compréhension de l'événement, il fût nécessaire de commencer par cerner le sujet, de s’interroger sur la pertinence des sources et, à partir de celles-ci, sélectionner les documents les plus utiles à notre recherche. Il a ensuite fallu exploiter les informations recueillies et les traiter afin de rédiger ce travail.
- L’origine et les causes du massacre de la Saint-Barthélemy
- La paix de Saint-Germain-en-Laye
La paix de Saint-Germain-en-Laye est l’une des causes du massacre de la Saint-Barthélemy. Celle-ci met fin à la troisième guerre de Religion, le 8 août 1570. Pendant trois ans, les catholiques et les protestants se sont battus, donnant naissance à des guerres civiles, principalement en Poitou, en Saintonge et en Guyenne. Cette guerre, ayant commencée en 1568 et ayant finie en 1570, se conclut par la défaite des protestants à Jarnac et la mort de leur chef, le prince de Condé le 13 mars 1569 (qui fût remplacé par Henri de Navarre, futur Henri IV). En effet, pour mettre fin aux guerres de religion, Catherine de Médicis entreprit de faire des négociations (secrètes) avec les protestants. Celles-ci se sont déroulées au Château de Saint-Germain-en-Laye, à côté de Paris. Le but était de laisser le pouvoir à un protestant, pour un nombre de ville limité. Les négociations finissent mal, car les deux partis essaient d’obtenir plus pour eux-mêmes. Malheureusement, cette paix n’est pas la bienvenue des catholiques les plus intransigeants et ils la refusent systématiquement. Ils sont contres le retour des protestant à la cour de France. En 1571, plusieurs incidents surviennent à Orange, à Rouen ou à Paris témoignant de cette colère de la part des catholiques. Catherine de Médicis et Charles IX (son fils) tiennent réellement à cette paix et ne veulent sous nul prétexte que la guerre recommence. Pour eux, le souci de l’ordre public prime sur le désaccord religieux. Catherine de Médicis et Charles IX laissent donc revenir dans le conseil royal le chef des protestants, Gaspard de Coligny. Les protestants voient celle-ci comme étant une manière des catholiques de se débarrasser d’eux. Le fait que les catholiques extrémistes décident de mettre de l’eau dans leur vin leur semblait comme une preuve de duplicité.[1]
- Le mariage entre le roi Henri III de Navarre et Marguerite de France
Le mariage d’une princesse catholique et d’un prince protestant est une autre cause de ce massacre. Catherine de Médicis, pour tenter d’assurer la paix entre les catholiques et les protestants, décide de marier sa fille Marguerite de Valois, fille d’Henri II (catholique) avec le prince Henri de Navarre, devenu Henri IV, (protestant). Ce mariage devait être le symbole de la réconciliation à l’intérieur du royaume. Le mariage a lieu le 18 août 1572 à Paris. Toutes les personnalités importantes du royaume, protestants inclus, sont invités aux festivités dans la ville de Paris dans le but de procéder à une réconciliation. Cependant, la présence des protestants n’est pas acceptée par les Parisiens (catholiques). Henri de Navarre n’assiste pas à la messe célébrée à Notre-Dame, car elle était contre ses croyances. Cela accentue la rancœur des catholiques à l’égard des protestants. De ce fait, la hausse des prix des festivités ainsi que la présence des principaux chefs protestants rendent les catholiques très mécontents. Une tension extrême s’installe au royaume. Les deux familles royales ne sont pas prêtes à laisser de la place à la famille du clan opposé. La ville de Paris est en fureur et le gouverneur de Paris (François de Montmorency) en vient même à quitter la ville.[2]
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