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La Mort de Victor Hugo 

Commentaire d'oeuvre : La Mort de Victor Hugo . Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Janvier 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  551 Mots (3 Pages)  •  335 Vues

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La Mort de Victor Hugo 

    

     Ce jour là, j’étais à l’avant du cortège. Je m’appelle Louis Dumeignac et je suis cocher pour la garde républicaine. Habitué a de petites trajet pour transporter des ministres ou députés, cette fois ci je transportais le grand Victor Hugo à bord de son corbillard, « le corbillard du pauvre » comme il l’avait souhaité. La foule était interminable.

 Depuis plusieurs jours tout le monde retenait son souffle, son état de santé s’était aggravé et sa mort apparut comme un véritable choc le 22 mai 1885. La France entière était en deuil. Un décret décida qu’il serait inhumé au panthéon.

 

  En provenance de l’arc de triomphe le cortège fendait la foule, on pouvait y voir des ouvriers, des bourgeois, des femmes et des enfants, des professeurs... Tout le monde se reconnaissait en Victor Hugo, il avait rallié l’ensemble des français à travers ses écrits et ses engagement politique.

Né d’une famille aisée et d’un père officier de la Légion d’honneur, il se passionne pour la littérature dès son plus jeune ages. Son premier succès est le roman Notre Dame de Paris, Puis il utilise ses écrits pour s’engager politiquement, notamment contre la peine de mort, Puis contre Napoléon III ce qui le pousse a s’exiler sur les Îles Anglo-Normandes ouè il écrira ses plus grandes œuvres comme « Les Misérables » qui défendent la liberté et la paix. Il rentre en France acclamé par la foule. C’est pour cela qu’un si grand cortège était rassemblé pour célébrer la mort d’une figure de la Nation.

   

  Ce long cortège marquait aussi une unité française, tout mon pays était là, les drapeaux et les bannières flottaient au dessus de la foule, qui festoyés, un parfum de foire s’en dégager. Certains  essayer même d’en tirer profit en vendant des pins et statuettes a la foule.

  Mais sous cette foule et ce cortège, un enjeu très important ce jouait, le gouvernement avait décidé d’éviter les quartiers populaires de l’est parisien, le cortège passait par les beaux quartiers et les grands boulevards, par peur d’un soulèvement populaire, les drapeaux rouges étaient interdit, la police était présente le long du cortège.

 Ses funérailles était aussi lieu de conflit entre l’église et la république. Cette dernière qui des suites de sa sépulture au Panthéon, lieu de cultes religieux décide d’en faire un monument laïque.

 

   A mesure que nous approchions du Panthéon, la foule était de plus en plus profonde. Le long de la rue Soufflot les balcons et même les toit des bâtiment étaient envahis par l’immense cohue qui entouré le cortège. Nous arrivions devant le Panthéon, lieu sacré et emblématique de l’histoire de France. La ou serait enterré Victor Hugo, au coté des plus grands révolutionnaires : Voltaire, Mirabeau, Marat…

 

   Je descendis du convoi et les gardes emmenèrent le cercueil. Tout le monde se tu, on entendait les pas de la garde nationale, et quelques pleures en bruit de fond. L’atmosphère était lourde d’émotion. Une grand esprit de la patrie venait de partir aux cieux et j’avais se sentiment d’avoir assisté a un moment commun de l’histoire de France et de la république.

   

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