Discours Macron pour Simone Weil

Devoir Histoire

Rubens Andreassian, Terminale ES2

        Ce document est un extrait du discours prononcé par Emmanuel Macron le 5 Juillet 2017  aux Invalides. Emmanuel Macron est le huitième président de la Vème Republique. Ce discours est prononcé le jour de la « panthéonisation » de Simone Veil, une ancienne déportée juive puis qui travailla dans la magistrature en comme haut fonctionnaire et Ministre d’Etat. Elle est particulièrement connu pour « la loi Veil » autorisant l’avortement.  Ce discours est en quelque sorte un éloge qui rend un  hommage a la femme enterré ce jour la au Panthéon.

        Après avoir mis en évidence les permanences dans la façon dont l’État organise la mémoire  de la Seconde Guerre mondiale, on montrera ensuite les évolutions dans la façon dont l’État s’y prend.

I. Les permanences dans la façon dont l’État organise la mémoire  de la Seconde Guerre mondiale.

        Cette cérémonie rappelle grandement celle du transfert des cendres de Jean Moulin – unificateur de la résistance – au Panthéon, qui a eu lieu le 19 décembre 1964 : Charles de Gaulle, Président de la République d’alors, y assistait et un éloge funèbre était par le Ministre des affaires culturelles, André Malraux. L’organisation est proche de celle de 1964, mais avec le Président Macron prononce l’éloge.

        D’autre part, le Président Macron dit : « Comme Jean Moulin » pour rappeler a la France que comme cette grande figure de la Résistante, Simone Veil s’est battu pour que la « France reste fidèle a elle même », cela montre une fois de plus la mémoire d’État de la Seconde Guerre mondiale célèbre la mémoire de la résistance. 

        De plus, on sait que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale une mémoire officielle est orchestrée par les gaulliste et les communistes qui domine alors toutes les autres mémoires ( juives, « malgré nous »… ). Au début du discours, Simon Veil est considéré comme une « héroïne »  puisqu’elle est comparé à Jean Moulin à la ligne 13, puis par la suite comme une martyre à l’avant dernière phrase du discours. Ce portrait des résistants est typique de la mémoire officielle de la résistance, celle forgé par les gaullistes et les communistes en 1944. On peut donc en conclure que plus de 50 ans après la guerre, le président Macron s’inscrit dans l’héritage des mémoires officielles de la Seconde Guerre Mondiale forgées et imposées par les résistants.

II. Les évolutions dans la façon dont l’État organise la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

        Pour autant, le Président Macron se démarque de certains aspects de cette mémoire officiel de la résistance. D’abord, il « panthéonise » et fais un discours élégiaque sur une femme, c’est une façon de reconnaître, le rôle des femmes dans la résistance : il a fallu attendre 70 ans après la fin de la guerre pour que deux résistantes entrent au Panthéon en 2015. Puis en 2017 l’entrée au Panthéon de la rescapée juive de la Seconde Guerre mondiale, Simone Veil. On cherche donc a rendre hommage aux femmes pour le rôle qu’elles ont joué durant la Seconde Guerre mondiale.

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