Abécédaire Germinal d’Emile Zola

Abécédaire Germinal d’Emile Zola

Conditions ouvrières

A cette époque, les ouvriers dépendent absolument de la Compagnie pour gagner leurs vies. Malgré

ces mauvaises conditions de travail et le maigre salaire, les mineurs ont le sens de la solidarité et

l’esprit de sacrifice. Ils peuvent devenir des héros quand il s’agit de sauver des camarades ; comme

Zacharie lors de la catastrophe du Voreux. En plus, il y a trois grands problèmes qui compliquent leur

vie. Premièrement, le manque d’hygiène : il y a beaucoup de personnes qui vivent dans une maison

trop petite comme les Maheu qui sont dix et qui vivent dans deux pièces. Les gens ont peu de viande à

manger, ils sont obligés de se nourrir de beaucoup de soupe, il y a des nombreuses maladies et des

déformations du corps. Deuxièmement, le problème de l’enfance : les enfants des mineurs ne vont pas

à l’école, ils travaillent. Ils descendent dans la mine à l’âge de huit ans et ils sont transformés en

source de profit par leurs parents. Troisièmement, l’absence de lois sociales : il n’existe aucune

protection pour les mineurs parce qu’il n’y a pas de loi, ils dépendent de la Compagnie, ils sont

exploités et obligés de se soumettre. Tout cela représente l’esclavage du 19ème siècle selon moi.

Étienne Lantier

Il devient au cours du récit le chef de file des mineurs en grève. Épris de justice sociale, il arrive à faire

passer de nouvelles idées venues de l’Est pour balayer la bourgeoisie méprisante. Anti-héros absolu, il

ne cherche pas à nourrir sa propre gloire et c’est avec désintéressement qu’il emmène ses compagnons

d’infortune vers ce qui lui semble être une lutte juste et digne. Mon admiration pour ce personnage n’a

fait qu’empirer au fur et à mesure de l’histoire, porté par de l’ambition et du courage des le début, il

finit la révolte noyé sous les doutes et les contradictions. Certains mineurs convaincus comme Maheu,

ouvrier avec un grand cœur, combattront jusqu’à la mort les inégalités sociales dont les familles de

mineurs pâtissent.

Germinal

Zola a choisit Germinal lors de son séjour à Anzin, en février 1884. Le titre évoque le septième mois

du calendrier révolutionnaire, avril, et donc la Révolution française mais il correspond aussi à l’arrivée

du printemps, le 21 mars, avec ses connotations de renouveau et d’espoir de jours meilleurs. Cette

évocation créée un parallèle avec les sept parties du roman. En conclusion, nous dirons qu’on ne peut

nier que le titre « Germinal

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